- Texte officiel qui accompagne cette vidéo gouvernementale
"Après avoir été massivement persécuté et détruit au XIXe siècle, le gypaète barbu survit dans les Pyrénées et en Corse. Il recolonise les Alpes depuis 1986 à la faveur d’un programme de réintroduction. L'effectif européen s'élève actuellement à 160 couples environ. Le Parc national des Cévennes va participer au projet de réintroduction du gypaète barbu dans les grands causses aux côtés de la Ligue pour la protection des oiseaux.
"Le gypaète barbu (Gypaetus barbatus barbatus) est l’une des quatre espèces de vautours présentes dans l’hexagone. La directive européenne «Oiseaux» indique que, menacé d’extinction à l’échelle mondiale, ce rapace nécrophage doit faire l’objet de mesures spéciales de conservation. En France, il est inscrit sur la liste rouge des espèces en danger et est juridiquement protégé".
- Observations
Parler aujourd'hui de persécution massive relève d'une appréciation idéologique. A cette époque, la perception de ces animaux et leur utilité pour l'équilibre biologique des milieux étaient bien différents de la perception d'aujourd'hui. Les préoccupations étaient avant tout la vie de l'homme et la protection de ses moyens de subsistance. Avoir de tels propos, c'est comme toujours de la part des écolos idéologues, culpabiliser l'humain qui est un intrus sur terre. Il est stupéfiant que ces propos soient cautionné par une institution publique.
Il est étonnant de voir que le Parc National des Cévennes est "aux côtés de la Ligue pour la protection des oiseaux" (LPO) et non l'inverse. Il est curieux que des moyens soient donnés, par subventions conséquentes, à une association au lieu de l'institution publique qu'est la Parc National. Comment peut-on avoir la certitude d'une neutralité scientifique avec une association par définition militanteb et parfois hors la loi lorsqu'elle se fait justice en détruisant des palombières.
La conservation d’une espèce implique-t-elle obligatoire en faire l’élevage pour les relâcher dans la nature sans prendre aucune précaution quant à:
- La valeur réelle du milieu dans lequel ils vont se trouver
- La capacité de la nature à fournir de la nourriture
Dans un contexte de vie totalement différent à ce qu’il était il y a 50 ans: moins de bétail en liberté, pas de cadavre, pas de décharges et ordures, modes de cultures
différentes, etc….
L’élevage de rapaces est en fait le résultat d’une décision purement idéologique et non scientifique qui n'a jamais l'objet d'aucun débat. Projet à caractère environnemental auquel
devraient l'agalement être associéses toutes les parties concernées.
Une fois encore, l'idéologie écologiste prime sur la démocratie.