Le Monde des Pyrénées

Vautour percnoptére ou Pernoptére d'Egypte (Neophron percnopterus)

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Espèce protégée, le vautour percnoptére ou percnoptère d'Egypte est présent dans les Pyrénées depuis l'antiquité. On peut le voir également dans le Sud-Est méditerranéen. Le percnoptére est un rapace charognard, qui se caractérise par son rôle d'éboueur naturel.

Parfois confondu, de loin, avec le gypaète barbu, il s'en distingue en particulier par (Voir ci-dessous):

- La carte d'identité du percnoptère

Son poids peut atteindre 2 Kg pour une longueur adulte de l'ordre de 55 à 65 cm et une envergure de 1.50 à 1.80 m.

Le vautour percnoptére est un migrateur. Tous les ans, vers le mois de septembre, il part en Afrique pour y passer l'hiver. Il revient dans les Pyrénées vers les mois de mars et avril. Fortement présent dans les Pyrénées, on le trouve ailleurs en France en particulier dans le Sud-Est et plus spécialement en Provence. Il est trés présent en Espagne.

On l'appelle également "Percnoptére d'Egypte". Pourquoi?

En Egypte, on le retrouve figurant sur les temples et sur des papyrus. Il était considéré comme étant un purificateur sacré détruisant l'immonde. C'est effectivement LE charognard par excellence capable de faire disparaître de nombreux déchets et ordures tel que viandes, peaux, ossements (fortement aidé chez nous par le gypaète barbu), insectes, molusques, végétaux, etc... Il a aussi cette particularité de casser des oeufs avec une pierre.

Avis de recherche au royaume des rapaces

- Le cycle annuel de reproduction

L'aire de nidification
Le percnoptère installe son aire de nidification entre 400 et 1300 m d'altitude sur une paroi rocheuse. L'altitude n'est pas, en elle-même, une référence. Il se trouve que dans les Pyrénées, les falaises se situent à cette altitude alors qu'en Provence, par exemple, falaises et percnoptères se trouvent entre 100 et 1000 m.

Le nid se compose de débris divers tels que des branchages secs, de la laine, des chiffons, et toutes sortes de déchets comme des plastics et du papier. Régulièrement, le nid est rechargé de tous ces matériaux y compris pendant et après l'incubation. La ponte a lieu, en général, au cours de la seconde quinzaine d'avril. Au début, la femelle est seule à assurer la couvée.

L'accouplement des percnoptères
C'est en mars / avril, au retour de la migration hivernale que débutent des vols de parades sous la forme d'acrobaties en couple. Lorsque le couple formé, ils restent fidèles pour la vie (quelques cas rares de bigamie). C'est en couple qu'ils préparent l'aire de nidification.
L'accouplement à proprement parler se fait sur les sites rupestres, à terre, à proximité de l'aire de reproduction.

La ponte et l'incubation des oeufs
La femelle pond en moyenne deux oeufs sur environ 3 à 4 jours. La période d'incubation est de 39 à 45 jours pour chaque oeuf. Au départ, c'est bien souvent la femelle qui assume seule l'incubation. Par la suite mâle et femelle se succèdent au nid au moins une fois par jour.

Comment les jeunes sont ils élevés?
Les premiers poussins apparaissent fin mai. Dès la naissance ils disposent de toutes leurs facultés optiques et auditives. La première nourriture est apportée sous la forme de proies régurgitées. Au bout de 35 jours, ils peuvent de se nourrir de proies dépecées. Toute fois lorsqu'il y a deux jeunes dans une même couvée le développement des deux ne se fait pas de la même manière. Il y en a toujours un qui prend le dessus sur l'autre.
L'envol se fait environ deux mois et demi après l'éclosion soit au cours de la seconde quinzaine d'août. A ce moment, le nourrissage se poursuit en environ 35 jours soit jusqu'au cours de la seconde quinzaine de septembre. Lorsqu'ils sont autonomes, ils parent en migration avec ou sans les parents.

Et après....
Ils atteignent leur maturité sexuelle à l'âge de 4 ou 5 ans, voire 6 ans. Nous voyons donc la longévité de l'adulte particulièrement caractéristique. Mais la reproduction annuelle est faible: un à deux oeufs qui n'atteignent pas tous l'envol. Et puis il y a les aléas de la vie migratoire.

La migration
C'est au bout de 4 mois d'existence que le jeune vautour percnoptère part en migration. En Egypte? Puisque nous les appelons aussi "Percnoptère d'Egypte". Pas forcément.
Ceux des Pyrénées ont plutôt tendance à rejoindre l'Afrique par le détroit de Gibraltar et el Maroc. Comme les autres rapaces, ils se déplacent de jour pour profiter des conditions thermodynamiques nécessaires au vol plané. Leur départ des Pyrénées se fait de fin août à fin septembre. Ils débuteront leur retour dès janvier pour arriver pour la nidification et pour certain se trouver un partenaire en avril.

- Protection et migration

Si dans les Pyrénées et dans l'Union Européenne en général le vautour Percnoptère bénéficie d'un statut de protection, il n'en est pas de même dans tous les pays traversés dans leur migration. Par ailleurs, ils peuvent rencontrer des conditions de vie difficile tel que absence d'eau, de nourriture, intempéries, etc... Autant d'éléments qui peuvent tuer de nombreux individus.
Une protection chez nous, c'est bien. Mais sans protection général, l'espèce devient fragile.
Par ailleurs il faudrait cesser de faire une fixation sur les chasseurs et agriculteurs en les culpabilisant comme uniques responsables du déclin de l'espèce. Il y a de nombreuses autres raisons dont il faut tenir compte également.

Louis Dollo, le 18 août 2008

- Le régime alimentaire

Le vautour percnoptère est un charognard c'est à dire qu'il se nourrit d'animaux morts. Mais il a un handicap. Son bec fin ne lui permet pas d'inciser le cuir des gros mammifères comme nous pouvons le voir pour les vautours fauves. Il va donc s'attaquer aux parties molles des cadavres.

Son régime alimentaire plus large que les autres charognards lui permet de capturer des proies vivantes ou se tourner vers des déchets organiques tels que les excréments. Il peut éventuellement capturer des reptiles, des amphibiens, des poissons, des insectes, des micromammifères et, à l'occasion, des oiseaux.

C'est tôt le matin qu'il va rechercher sa nourriture. Souvent, en fin d'après-midi, on peut le voir à haute altitude, prospecter son territoire. Mais il peut aussi rester au sol et / ou à l'affût sur un reposoir. Le percnoptère est un opportuniste dont l'existence reste liée aux activités pastorales, de cadavres ou de déchets animaux. Il est capable d'utiliser une pierre pour casser des gros oeufs.

Le rôle du pastoralisme
Les activités humaines conditionnent l'existence de ce rapace. Il apparaît que l'exode rural et la déprise agricole ainsi que la disparition de pratiques traditionnelles entraînent la mutation des sols, la perte d'habitats et de ressources trophiques. Par ailleurs, l'utilisation de produits phytosanitaire pour la protection des cultures est la cause de la mortalité de rapaces par l'intoxication de leurs chaînes alimentaires. Le maintien, en montagne, notamment dans les Pyrénées, de pratiques pastorales traditionnelles est de nature à assurer l'avenir alimentaire du vautour percnoptère.

- Informations diverses

- Avis de recherche au royaume des rapaces

- Les signes de reconnaissance sur les traces des rapaces

- Percnoptère tué....

- Les griefs dans les Pyrénées

Certains éleveurs ont constaté que les vautours s'attaquaient aux bêtes et plus spécialement au poulains nés en montagne. Il commence par attaquer les yeux puis attend que la nature fasse son travail pour en récupérer sa part de charogne. Selon les mêmes éleveurs, ces faits se produiraient depuis qu'ils sont nourris à la falaise aux vautours en vallée d'Ossau afin des maintenir dans ce lieu à des fins touristiques. Las de ne pas être entendus quant à cet état de faits, certains envisageaient, début juin, de faire un "coup d'éclat".

- Pourquoi un coup d'éclat?

Le raisonnement est simple.
Lorsqu'un chien identifié attaque un troupeau, il est possible de se retourner contre le propriétaire pour obtenir réparation. Lorsqu'il s'agit d'un animal sauvage, même introduit ou réintroduit, une telle poursuite n'est pas possible puisque tout le monde prétend que par sa nature de "sauvage" il n'y a pas de propriétaire sauf dans des cas spécifiques d'indemnisations prévues comme pour les dégradations de l'ours. En tuant ou blessant une espéce sauvage, dés lorsqu'une plainte est déposé, le plaignant se comporte en propriétaire ou légataire représentant le dit animal sauvage par ailleurs protégé. En cas de dégradation par l'espèce concernée il serait alors facile de se retourner contre le garant et protecteur. (explication fournie par un exploitant agricole qui ne saurait engager l'auteur de ces lignes)

- Percnoptére blessé

Le 17 juin 2001, un percnoptére d'Egypte blessé par une 22 Long Rifle a été retrouvé par un habitant d'Ayros-Arbouix. On pense que c'est un de ceux qui nichent dans le massif du Pibeste. Amené au Donjon des Aigles pour y être soigné, il n'a pas pu être sauvé.

- Qui a fait le coup?

L'enquête le dira puisque le Parc National des Pyrénées a déposé une plainte et que la gendarmerie a lancé ses limiers du FREE. Mais une cose est certaine, il ne peut s'agir d'une méprise de chasseur puisque celle-ci est fermée.
Des éleveurs? un mauvais plaisantin? Qui sait?
Une chose est certaine, le probléme du nourrissage est posé par certaines catégories professionnelles et une fois encore il n'existe aucun interlocuteur. Aujourd'hui le PNP, en déposant plainte, se comporte comme étant le propriétaire désigné. Verra-t-on, dans quelque temps, les éleveurs déposer plainte, à leur tour, contre le Parc National des Pyrénées? A suivre....

- Conclusion

Mon explication n'a pas pour but de désigner des coupables que seule l'enquête déterminera. Il peut parfaitement s'agir d'un acte d'une toute autre nature. En dehors du fait tout à fait lamentable de s'attaquer à un vautour percnoptére, il semble qu'une fois encore, se pose d'autres problémes à la base des conflits locaux:

Source Site du FREE (Gendarmerie)

- Un plan d'action international pour le vautour percnoptère?

Les nombreux spécialistes européens du vautour percnoptère, réunis au cours d'un séminaire international sur le sujet les 31 janvier et 1er février derniers, ont décidé de mettre en oeuvre, d'ici à la fin de cette année, un plan d'action international pour sauvegarder cette espèce. Menacé à l'échelle mondiale, ce petit vautour migrateur transsaharien connaît une régression dramatique en Europe. Seules les populations françaises ont progressé grâce à deux programmes de conservation, coordonnés par la LPO.

Le plus petit des vautours français, vénéré dans l'Egypte ancienne.
Mondialement menacé, le vautour percnoptère figure désormais dans la catégorie des espèces "en danger" de disparition, sur la liste rouge de l'UICN. En Afrique, il s'est considérablement raréfié jusqu'à disparaître de certains pays (Afrique du Sud). En Inde, ses populations, qui ont diminué de 80 % depuis 1991, subissent actuellement un déclin de 35 % chaque année. L'Asie a enregistré une régression de 90 % en 42 ans. En Europe, sur cette même période, ses effectifs ont connu un déclin continu, supérieur à 50 %, notamment dans le Sud-est du continent (Bulgarie, Italie, Yougoslavie, Croatie, Macédoine). En Grèce, sa population s'est effondrée de plus de 80 %, ces dernières années. Il a aujourd'hui disparu de Roumanie et de Serbie.

Le plus petit des vautours français, vénéré dans l'Egypte ancienne et apprécié de tous temps par les bergers, est exposé aux mêmes menaces que les autres vautours. Il voit son alimentation disparaître, du fait de la diminution des pratiques d'élevage traditionnel et des contraintes législatives et réglementaires en matière sanitaire. Il est également victime d'empoisonnement, de chasse aux trophées et de pillage de nids. Sans oublier les nombreux dangers, encore non évalués, qu'il rencontre lors de sa migration et de son hivernage en Afrique.

Ce nécrophage migrateur regagne du terrain en France
Toutefois, grâce aux efforts de la LPO et d'associations ou structures régionales et locales, ce nécrophage migrateur regagne du terrain en France. En l'espace de huit ans, cette espèce a enregistré une progression de 22 %. En 2007, elle comptait 87 couples contre environ 70 en 1999. Elle a désormais quasiment reconquis son aire de distribution d'antan, des Pyrénées jusqu'aux Alpes, en passant par la Méditerranée. Les résultats de sa reproduction en France représentent une lueur d'espoir. Cette situation française, qui apparaît comme la moins défavorable, est sans conteste à mettre au crédit des actions de conservation engagées dans le cadre d'un Plan national de restauration et d'un programme Life Nature, consacrés à cette espèce.

Un séminaire international consacré à ce vautour a été organisé par la LPO, avec le concours du Syndicat Mixte des Gorges du Gardon, au Pont du Gard les 31 janvier et 1er février. Il a rassemblé de nombreux spécialistes européens de l'espèce (Italiens, Espagnols, Bulgares, Macédoniens, ...). L'ensemble des spécialistes et participants a convenu de l'urgente nécessité de mettre en oeuvre un plan d'action international avec le concours de BirdLife International (dont la LPO est le représentant officiel en France). Ce plan, après son approbation, sera mis en oeuvre avec nos différents partenaires des pays d'Europe de l'Est, de l'Ouest et du Sud à la fin de cette année. Sa première finalité sera de mettre en réseau les énergies et de lister les principales menaces afin d'y remédier. Gageons que ce plan international permettra au vautour percnoptère de déjouer les menaces et de perdurer ainsi dans nos paysages montagnards.

Auteur: Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO
Source: La Grande Epoque du 25 mars 2008

- Le vautour percnoptère regagne du terrain en France grâce à LIFE Nature

Le programme européen Life Nature permet en dans le Sud-est de la France au vautour percnoptère de reconstituer ses populations. Ce programme européen Life Nature a été mis en oeuvre pour éviter la disparition du noyau de population de vautours percnoptères dans le Sud-est de la France.

La LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) tire un bilan du programme LIFE Nature qui arrive à son terme et notamment sur les résultats encourageants des actions engagées en faveur du vautour percnoptère dans le Sud-est de la France.

Ce programme européen a été mis en oeuvre pour éviter la disparition d'un des deux noyaux de la population française de vautours percnoptères dans le Sud-est, qui au contraire du noyau pyrénéen qui semble stable avec 50 à 60 couples, celui-ci a connu un déclin de 50 % en 50 ans.

Ce programme financé par la Commission Européenne et coordonné par la LPO, avec la participation de partenaires techniques, scientifiques et financiers, a atteint tous ses objectifs au terme de cinq années d'actions.

13 nouveaux couples de vautour percnoptère ont été installés dans le Sud-est de la France, dont 8 dans les zones d'intervention du programme européen LIFE, ce qui porte leur nombre de 23 en 2002 à 36 en 2007.

42 placettes d'alimentation ont été construites et plus de 143.000 kg de denrées alimentaires sur les 54 aires de nourrissage présentes dans les zones d'intervention du Life ont été distribuées afin de restaurer des ressources alimentaires de l'espèce.

Deux nouvelles Zone de Protection Spéciale (ZPS) ("Garrigues de Lussan", "Alpilles") et l'extension de trois autres ("Basse Ardèche", "Marais entre Crau et Grand Rhône", "Pays de Sault) ont été désignées pour pérenniser les actions.

Des centaines d'animation, d'opérations de suivi et de surveillance ont également été menées, aboutissant à 440 animations comptant au total 10.000 personnes, plus de 5.400 photographies et 11.300 heures de mobilisation assurées par plus de 120 surveillants des aires de reproduction.

Ce programme a donc permis d'enrayer la baisse des effectifs du vautour percnoptère, de favoriser son retour dans le Sud-est de la France, et de lui permettre de regagner du terrain en France.

En l'espace de 8 ans, l'espèce a ainsi enregistré une progression de 22 %. En 2007, elle comptait 87 couples contre environ 70 en 1999. Ailleurs en Europe, les populations ont connu durant ces 40 dernières années un déclin supérieur à 50 %, notamment dans le Sud-est du continent (Bulgarie, Italie, Yougoslavie, Croatie, Macédoine).

Le vautour percnoptère doit donc être globalement protégé au niveau de son aire endémique de répartition. C'est pourquoi, la LPO envisage de poursuivre son action en renforçant les liens entre experts au niveau international et en lui consacrant un nouveau plan d'actions national, et un plan d'actions international.

Source: LPO
Source: Actualité Environnement du 20/08/2008

- Le vautour percnoptère regagne du terrain en France

Le vautour percnoptère, un rapace migrateur mondialement menacé de disparition, regagne du terrain en France grâce à un programme européen, a annoncé mercredi la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

En l'espace de huit ans, l'espèce a enregistré une progression de 22%, passant de 70 couples en 1999 à 87 couples en 2007, a précisé la LPO dans un communiqué.

Le programme européen "Life nature" a permis de favoriser le retour de cet oiseau dans le sud-est de la France - où cette espèce avait connu un déclin de 50% en 50 ans - avec notamment l'installation de 13 nouveaux couples dans cette région et l'aménagement de 54 aires de nourrissage.

Les populations de vautour percnoptère sont en déclin rapide en Europe, notamment en Grèce et en Italie, et elles ont même disparu de Bosnie et de Serbie.

Seul vautour migrateur, ce petit nécrophage qui passe l'hiver en Afrique sahélienne, figure dans la catégorie des espèces "en danger" de disparition sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Il est notamment victime de la raréfaction de sa nourriture et du pillage des nids.

Source:Le Monde/AFP du 20 août 2008

- Lavelanet. Péreille rend hommage au retour des percnoptères

A l'occasion du retour, après un long voyage migratoire depuis l'Afrique, du vautour percnoptère, l'association Nature Midi-Pyrénées organise à Péreille-d'en-bas une animation gratuite toute la journée de samedi.

Ce rapace charognard migrateur aux ailes blanches bordées de noir est un habitué de nos vallées et il a coutume de revenir dans le nid qu'il occupait l'année précédente, au creux des falaises de moyenne montagne; il a besoin de milieux ouverts pour rechercher son alimentation.

L'espèce a connu une chute importante de ses effectifs. Elle bénéficie depuis 2002 d'un plan national de restauration. Actuellement, une soixantaine de couples sont présents sur l'ensemble de la chaîne des Pyrénées.

A partir de 9 heures et toute la journée, au virage du belvédère de Péreille-d'en-bas, un point d'observation et un stand informatif permettront de mieux connaître ce rapace grâce aux explications des ornithologues Jean Ramière et David Hamon.

Deux balades seront organisées avec départ à 10 h 30 et à 15 heures depuis le belvédère. Un film proposé par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) sera projeté à la salle des fêtes du hameau. Une caméra placée dans le nid de notre héros le dévoilera dans son intimité et ses habitudes. Renseignements au 05 34 31 97 33.

Source: La Dépêche du Midi du 22 avril 2009

- Remarque de Jean-Paul Dollo

Tout ce verbiage médiatique, l'auto-satisfaction de la LPO qui n'arrête pas de pomper des subventions des contribuables, ne montre qu'une chose.
Les vautours manquent de nourriture!
Au lieu de faire des aires de nourrissage qui coûtent très chers, pourquoi ne pas laisser faire la nature en autorisant tout simplement de laisser sur place les crcasses d'animaux morts!
Revenons aux sources et tout redeviendra dans l'ordre! La LPO change le comportementn des vautours en leur apportant de la nourriture au lieu de les laisser se ouver cette nourriture! C'est comme l'humain! L'aide humanitaire au lieu de donner la possibilité de gagner sa nourriture! Pauvres imbéciles!