Le parc naturel de Somiédo est un petit parc situé sur la commune de Somiédo dans les Asturies. Il fait partie d'un ensemble plus vaste d'espace protégé sur la
cordillère Cantabrique et les Asturies.
Somiédo et sa vallée ont été longtemps présentés comme un modèle de cohabitation entre ours et pastoralisme. La réalité est bien différente de ce qui a toujours été présenté et mieux vaut
les réserves, Parcs Naturels régionaux et Parc National des Pyrénées que ce qui est présenté dans le Parc Naturel de Somiédo.
Aujourd’hui, pour les Pyrénéens, Somiédo est le contre-exemple de la cohabitation et du développement avec l’ours. L’élevage et le tourisme sont bien plus vivants et actifs dans les vallées pyrénéennes sans ours que là où l’ours est considéré naïvement comme une chance pour l’homme. A moins que ce ne soit une démarche idéologique….
Somiédo est donc à visiter pour que chacun puisse comparer en toute liberté…. A la condition de penser qu’un territoire vivant ne se vit que durant quelques jours de beau temps pour des vacances mais toute l’année avec des activités productives et récréatives permanentes….. Comme à la ville. Nous sommes au 21eme siècle, pas au Moyen Âge.
Selon le site Web du Parc Naturel de Somiédo:
"Le parc naturel de Somiedo a été déclaré réserve naturelle de biosphère par l'UNESCO (2000). Doté du paysage caractéristique des écosystèmes des monts Cantabriques, il est surtout connu pour abriter le plus grand nombre d'ours bruns en liberté d'Europe".
Une présentation - affirmation totalement erronée voir même sans doute mensongère. Des territoires comme la Slovénie, Croatie, Roumanie, Tchéquie et Pologne abritent, sans contestation possible, bien plus d'ours que le Parc de Somiédo et tout le massif Cantabrique. Une telle promotion sur ce sujet en dit long sur la suite des propos. Le Parc est ainsi présenté:
"Le parc de Somiedo est situé dans le sud de la principauté des Asturies, sur le territoire communal du même nom. Il appartient à la région dite de l'Espagne humide, caractérisée par des hivers doux, des étés frais, un air humide, une nébulosité abondante et des pluies fréquentes. Ce climat a donné lieu à une végétation où abondent surtout les hêtraies et les formations de chênes blancs, tauzins et bouleaux, les forêts fraiches dans les fonds de vallée, ou encore les aulnes et les chênes verts. La faune, quant à elle, est très similaire à celle que l'on peut rencontrer dans le reste des monts Cantabriques. De fait, le parc naturel permet d'observer tous les grands mammifères caractéristiques de la zone, ainsi que de nombreux petits mammifères, plus de cent oiseaux et une vingtaine d'amphibies et reptiles. Parmi les exemplaires les plus intéressants, citons l'ours brun, le coq de bruyère, le loup et la loutre".
En fait, rien de plus extraordinaire que dans les Pyrénées avec peut-être plus de chance de se retrouver face à un ours ou un loup. Mais sans doute moins de plaisir à rencontrer un troupeau de moutons ou de vaches qui sont devenus reliquaires grâce à la présence des grands carnivores prédateurs. C'est un choix, à chacun ses goûts.... si on ne veut pas les imposer à d'autres populations humaines.
Somiédo et les Asturies en général sont devenus le parfait exemple de ce que souhaite l'UICN et le WWF dans le cadre de leur politique de "re-wilding" c'est à dire le ré-ensauvagement des territoires. Reste à savoir si la diversité des paysages correspond aux souhaits des randonneurs qui ne veulent peut être resté enfermé dans une forêt sans horizon. C'est également une question de choix et de goût.
Louis Dollo, le 15 mars 2012
Beaucoup d'écologistes français se plaignent des pistes dans les Pyrénées françaises en raison de la présence possible d'ours. Il y a, à Somiédo, la même chose qu'en France avec le même type d'interdiction.
Nous contatons en 2015 que ces mesures de protection ont conduit à l'effet inverse. Le patrimoine agricole a disparu ou est à l'état reliquaire sous forme d'éco-musée et le niveau de vie des habitants n'a profité qu'à quelques uns avec un tourisme de masse encadré autour d'une cage à ours. Quel progrès!