La pratique de la descente de canyon nécessite une bonne maîtrise de la technique et une bonne connaissance du milieu. Nous donnons ici quelques notions de base qui ne saurait remplacer une formation auprés d'un proferssionnel ou au sein de la FFME. Dans tous les cas, il convient de se référer au manuel technique de référence de la FFME et de recommandations de sécurité.
Elle peut être agréable ou parfois très rude, de plusieurs heures. Tenez en compte, cela s'accumule à la fatigue générale.
Préparez bien vos sacs pour ne pas qu'ils vous gênent lors de la montée. Ne mettez pas votre combinaison ( risque d'hyperthermie ).
La randonnée aquatique n'est pas obligatoirement le fait de descendre un canyon avec très peu de matériel. C'est aussi une technique de progression incontournable en canyoning, des ressauts ou des cascades sont souvent séparés par une distance plus ou moins longue. Il faut alors marcher dans un milieu ou le terrain est déformé ou masqué par l'eau. Utilisez des chaussures qui adhèrent bien sur la roche mouillée mais ne misez pas sur la parfaite adhérence de celles-ci car la chute est vite arrivée!!! Il est conseillé d'adopter une attitude d'anticipation dans tous vos déplacements. Faites des pauses dans votre progression là ou le terrain est peu accidenté et bien ensoleillé, profitez de ce moment de répit pour vous restaurer et vous hydrater.
L'escalade est utilisée pour atteindre un amarrage haut placé ou pour sortir d'un canyon en cas de force majeure. Vous utiliserez le plus souvent la désescalade, faites attention car la roche est souvent très glissante, pour plus de sécurité essayez d'avoir toujours trois points d'appuis. La technique de l'opposition est conseillée dans certains cas très exposés.
Pour faciliter votre progression lorsque vous devez nager, utilisez votre sac, qui contient un bidon étanche, comme flotteur. La nage en eaux vives est dangereuse car de forts courants peuvent vous maintenir sur place malgré tout vos efforts ou vous plaquez contre une paroi dans une vasque tourbillonnante. Economisez vous au maximum dans l'eau.
Il est indispensable de savoir mettre la tête sous l'eau car certains canyons nécessitent des passages en apnée, pour ces derniers vérifiez toujours la sortie et lester votre sac avec quelques galets.Limitez vous à des passages larges et sans obstacles de 2 à 3 mètres maxi, quand l'eau est claire.
Le saut est une des techniques de progression la plus ludique (c'est très speed!!!) mais est aussi a l'origine de nombreux accidents. Avant tout saut, vérifiez la profondeur de
la vasque dans laquelle vous allez sauter, pour cela un équipier descend en rappel et sonde la profondeur. Ensuite examinez vos points d'appui. Imaginez vous dans le saut pour
donner la bonne impulsion et fixez vous un point de chute qui a été délimité par votre coéquipier descendu au paravant.
En dessous de 10 métres pas de gros problèmes majeurs. Entre 10 et 15 métres il est imperatif de rentrer droit dans l'eau; au dessus de 15 mètres Aie! Aie!
Pour l'histoire du casque, nous vous conseillons de le garder sur la tête. Nous avons effectué un saut de 18 métres (canyon de l'Argence) avec nos casques sans aucun problème!!!.
Enfin sachez que le saut permet de gagner du temps dans les longs canyons ou d'éviter des cascades avec de gros remous à l'arrivée
La progression sur corde la plus utilisée et le rappel, mais il en existe d'autres,qui doivent être bien maîtrisé.le rappel s'effectue sur corde double, permettant de récupérer cette dernière, il faut pour cela une corde un harnais un mousqueton un descendeur.
Le toboggan est l'autre technique très "fun" du canyoning mais elle a aussi ses risques. Avant de vous lancer dans une glissade effrénée testez le fond de la vasque de réception, vérifiez que le plan de glissade ne comporte aucun obstacle. Ensuite lancez vous en adoptant une parfaite position (allongée et sur le dos) tout en maintenant vos bras sur votre corps. En effet, la plus grande partie des canyoneurs ont tendance à vouloir se freiner avec leurs bras. Si toutes les précautions de sécurité ont été prises avant la glissade, il n'y aura aucun problème.
Il doit être parfaitement maîtriser, un entraînement en falaise est conseillé,dans un premier temps à l'approche du départ de la cascade il faut repérer le point d'ancrage, et automatiquement s'autoassurer avec sa longe, vérifier ce dernier et ne pas hésiter à remplacer une cordelette défectueuse ou un spit rouillé. La descente s'effectue corps vertical, jambes horizontales et écartées, lors de surplomb on peut éventuellement s'appuyer sur ses genoux, en plein vide on adopte la position lorsqu'on est assis sur une chaise. La descente doit s'effectuer sans à coups et régulière pour éviter les contraintes exercées sur les points d'ancrages. Au niveau des surplombs on veillera a ne pas former un noeud en tête d'alouette, pour éviter cela il est préférable d'utiliser un descendeur de type Magic commercialisé par Emery.A l'arrivée dans la vasque il est conseillé de faire l a planche de manière à utiliser ses deux mains pour enlever la corde du descendeur.
La corde est déviée hors de l'eau en passant dans un mousqueton amarré loin de la cascade, au niveau du mousqueton enlever la corde de ce dernier puis replacer le, le dernier coéquipier remplacera le mousqueton par une cordelette.
Dans certains canyons des câbles sont déjà tendu en oblique depuis le haut en bas de la cascade, il suffit de se longer sur ce fil et de descendre en rappel.Cela permet d'éviter de trop grosse chute d'eau.
La tyrolienne est utilisée pour éviter certains passages délicats ou vasques pièges, elle est très pratique lors de l'évacuation d'un blessé.La tyrolienne est une sorte de téléphérique, il faut savoir qu'un des équipiers doit aller accrocher la corde, il doit être assuré. la corde ne doit pas être trop tendu de manière de ne pas exercer de tensions importantes sur les ancrages. Il faut se mousquetoner à la corde et également utiliser un frein (prussik ou machard) pour pouvoir ralentir le mieux est d'utiliser une deuxième corde pour assurer la personne qui descends. Veillez à ne pas prendre de vitesse lors de la descente.
Elle permet d'atteindre un amarrage éloigné, elle est en fixe ou provisoire dans ce cas assurer le premier qui pose la main courante avec une corde en double et le dernier rappelle la corde.
C'est un noeud très utile à un relais il permet également d'attacher la corde rapidement pour éviter de perdre cette dernière.
C'est un noeud utile pour l'assurage ou le sauvetage, couplé à un mousqueton il peut remplacer un descendeur en cas de perte de ce dernier, il se réalise simplement habituez vous à le faire d'une main.
Ce noeud autobloquant à la caractéristique de glisser sur la corde de rappel, et de se bloquer sous charge. Il est très facile à réaliser avec une cordelette de 70 cm environ de 5 à 6mm de diamètre. On forme un anneau en nouant les deux extrémités et on l'enroule ensuite en spirale autour de la corde, passer les deux extrémités dans la boucle opposée à laquelle on attache un mousqueton.
Ce noeud autobloquant à la même caractéristique que le prussik.Il se réalise également avec une cordelette de 70cm de 5 à 6mm de diamètre.On forme un anneau en nouant les deux extrémités et on l'enroule ensuite autour de la corde, passer une des extrémités dans l'autre à laquelle on attache un mousqueton.
Il est utilisé pour les anneaux de corde et très pratique pour rabouter deux cordes pour un rappel.
C'est un noeud d'encordement ou de raboutage de deux cordes.