Sur cette page, vous aurez les commentaires de la partie aragonaise (Espagne) de la traversée. Il fera un passage en France en passant à La Soula et au Portillon.
A partir de Viados et jusqu'à l'Hospice de Vielha il sera en haute montagne.
Mardi 26 juin 2001
La météo espganole annonce du beau temps largement ensoleillé et chaud toute la semaine.(bulletin de lundi matin)
A 6 heures du matin le réveil d'Alain sonne mais on est mieux allongé. Ce n'est qu'à7h 30 que nous nous réveillons pour un départ une heure plus tard. Il fait déjà trés chaud. Nous
remontons la piste d'Urdizeto a une bonne cadence (400 m/h) alors qu'Alain a un sac de 20 Kg. A 11 h 30 nous sommes au col d'Urdiceto (et non pas au Pas del Cavallos comme le dis
Véron). Un petit casse croute et nous montons sans les sacs jusqu'au lac à quelques minutes. Nous sommes surpris de voir qu'il est presque totalement gelé. Il fait trés beau, il a
fait trés chaud durant la montée mais ici l'air est frais (pour avoir une idée, voir les température données par les balises "nivose"
de Météo France sur le versant français).
Enfin à 14h30 (ça fait déjà 3 heures que nous sommes au col), Alain se décide à poursuivre seul vers le refuge de Viados par un bon chemin, bien tracé, qui ne lui a posé aucun
probléme.
Mercredi 27 juin 2001
La météo espganole n'avait pas prévu des orages dans la nuit et pourtant ils étaient là. Il a plu à Viados. Néanmoins Alain ne perd pas de temps, il poursuit vers le
refuge de La Soula en passant par le col d'Aygues-Tortes (aussi appelé
d'Aygues-Cruzes). C'est là que l'orage arrive avec la pluie et le brouillard. Ce col est un des plus haut de la HRP (2 683 m) et il a évidemment rendez-vous avec la neige. La
descente est rapide mais pas assez pour arriver sec au refuge.
Pas grave, on sèche.
Alain apprend que Jean Avila n'a pas pu rejoindre le refuge du Portillon parcequ'il n'avait pas les crampons (il les avaient laissé à sa femme quelques jours avant pour s'alléger).
Il est donc revenu sur le col de la veille pour rejoindre le refuge d'Estos (il va gagner une journée). Ils ont donc failli se croiser, l'un à la montée et l'autre à la descente....
Jeudi 28 juin 2001
Informations reçues par téléphone vendredi soir depuis la Rencluse.
Alain a rejoint sans difficulté le refuge du Portillon. Je n'ai pas pu le joindre au téléphone.
Vendredi 29 juin 2001
21 h 40, Je viens d'avoir Alain au refuge de la Rencluse trés rapidement (ça coûte cher les communications). Il a eu de la neige gelée (premiére fois depuis le départ qu'il a eu du
gel) pour passer le col de Litterol. il est arrivé sans probléme à la Rencluse.
Samedi 30 juin 2001
Ascension de l'Aneto depuis La Rencluse
L'Aneto se gravit par un glacier actuellement enneigé. Il y a des risques à le faire en solitaire. Il va donc faire en sorte de se joindre à une cordée espagnole.
Appel téléphonique de 18h
Alain a fait l'Aneto dans d'excellentes conditions et grand beau temps. Tout va bien à bord, il reprend la traversée demain matin et on se retrouve demain soir à l'hospitau de Vielha.
Dimanche 1 juillet 2001
Alain rentre en Catalogne sud (Espagne)
Aprés être passé au "Trou du taureau", source officielle de la Garonne, Alain a fait le pic des Moulières (Tuc de Molières) à 3010 m par une pente de neige, puis est descendu au col
(2.928 m). C'est sans doute la fin de l'ambiance "haute montagne" avec tous les sommets de 3000 du massif de l'Aneto (Pic des Tempêtes, Pic des Salenques, Pic Margalide) en se
souvenant que la "première" intégrale de ces arêtes a été faite par Louis Audoubert dans les années 70.
Descente, dans la neige sur la vallée des Moulières pour atteindre le reguge (gîte pour les français) Sant Nicolau (ici, toutes les ortographes cohabitent avec la présence de
l'aranais, langue occitane, le catalan et l'espagnol) aussi appelé hospice de Vielha ou Er Espitau de Vielha)
Pour la partie Val d'Aran et catalane sud de la HRP, aller sur la page suivante