Pour venir dans les Pyrénées, beaucoup de personnes utilisent l'autoroute.
La Dépêche du Midi du 30 novembre 2004 donne quelques indications pour éviter le piège.
Sachez également qu'il peut neiger en plaine mais pas en montagne et inversement. N'hésitez pas à téléphonner pour vous renseigner sur votre itinéraire.
L'hiver? Pas toujours facile de se déplacer lorsque la neige déboule sous nos pneus! D'autant moins facile que nous ne sommes guère habitués, dans nos plaines gasconnes, à affronter
les congères ou à braver les tempêtes de neige...
Par ici, c'est plutôt rare... Mais parfois, la météo se fait capricieuse, et voilà camions et voitures bloqués dans un grand désert glacé: ce qui était quelques heures auparavant une autoroute
se transforme en banquise, et les automobilistes deviennent des naufragés.
Pour éviter cela, ASF met en place, comme chaque année, son dispositif contre les intempéries hivernales. Pour ASF, l'occasion aussi d'expliquer aux usagers de l'autoroute les difficultés
que l'exploitant rencontre. Car avec un peu d'information, on éviterait de grosses pagailles.
Pour éviter les mauvaises surprises du climat, ASF s'est doté, fin 2003, d'un nouveau système d'information météo qui permet d'anticiper les phénomènes. L'anticipation est cruciale et permet de positionner les chasse-neige, voire d'effectuer un salage préventif. Par ailleurs, le meilleur moyen pour les usagers de se tenir au courant en temps réel c'est de se brancher sur les 107.7 de Radio trafic. A noter qu'ASF utilise de plus en plus le GPS sur ses axes
En hiver, ils sont en première ligne. Les camions, qui sont de plus en plus nombreux à sillonner l'Europe, et donc nos régions, sont ceux aussi victimes des intempéries. On se souvient, l'an
dernier, de ces centaines de poids lourds qui étaient restés bloqués sur des aires d'autoroutes de l'ouest de la France, alors que l'Espagne était sous la neige.
Pour cette saison, ASF a déjà prévu des "aires de stockage" de poids lourds sur les axes A 10, A 20 et sur l'agglomération toulousaine. Une convention a par ailleurs
été signée, pour une coordination de ces actions avec les sociétés d'autoroutes espagnoles.
"Il faudrait tout de même éviter que le nouveau plan neige, adopté par l'état et les sociétés d'autoroutes, ne soit trop contraignant, avertit Jean-Claude Barcos, président régional de la
Fédération nationale des Transporteurs routiers. Il ne faut pas qu'au moindre flocon, on bloque tous les véhicules".
Les transporteurs ne veulent pas faire les frais d'un principe de précaution trop tatillon.
Mais ne risquent-ils pas alors de subir la loi des clients, qui sont de plus en plus exigeants? Les routiers ne vont-ils pas à certains moments subir certaines pressions, et vouloir passer
coûte que coûte, malgré les intempéries?
Jean-Claude Barcos s'insurge:
"Non, certainement pas: nous pensons avant tout à la sécurité. Ce qui nous importe, ce sont nos salariés et nos camions. Nous n'avons pas à ce point le couteau sous la gorge de la part de nos clients! "
Selon le responsable régional de la FNTR, il ne vient à l'idée d'aucun client de faire des reproches à des routiers lorsqu'ils savent que telle ou telle région a été bloquée.
"S'il y a des points dangereux, on ne s'engage pas. On s'arrête et on attend, affirme Jean-Claude Barcos. Avancer coûte que coûte? Nos chauffeurs passent avant. Et on sait très
bien en revanche ce que coûte un camion dans le fossé!"