Toutes les traversées des Pyrénées, jadis "transpyrénéennes", et de tout temps, ont toujours fait l'objet de débats passionnés. L'idée d'une traversée centrale avec tunnel date des années 1960 et en 2007 elle n'est toujours pas réalisée. Mieux encore, les deux seules réalisées (La Tour de Carol et Canfranc) n'ont pas été un franc succès. Trois n'ont pas vu l'ombre d'un début et deux n'ont jamais été terminées (Ariège par la vallée du Garbet et Val d'Aran) C'est sans doute pour cela qu'il est urgent de ne pas se précipiter pour une TCP.
L'association ACTIVAL et les élus de l'arrondissement d'Argelès-Gazost sont très conscients du péril que représente le projet de Traversée Centrale des Pyrénées. Plus que jamais il s'agit de se montrer fermes et déterminés contre un projet d'infrastructure qui avance dans l'opacité puisque nous voyons l'idée d'une traversée "centrale" des Pyrénées progresser sans qu'aucune étude d'experts n'en prouve la pertinence.
Sur le plan politique, la déclaration du Président de la République Française le 31 mai 2007, la déclaration du Premier Ministre le 27 juillet 2007, la subvention européenne de 5 millions d'euros annoncée par Jacques Barrot le 21 novembre 2007 (5 millions correspondant à 50% du montant total des études), l'annonce par J-L Chauzy que l'Etat envisage l'organisation du débat Public sur le projet en 2012, sont autant d'événements qui prouvent la volonté politique sans précédent de faire avancer le projet.
Communiqué de presse de ACTIVAL reçu le 3 janvier 2008
Projet de programme de la journée d'action du 10 janvier 2008
Les études franco-espagnoles (définition des corridors pour la réalisation du tunnel de base sous les Pyrénées et points de connexions de l'ouvrage avec les réseaux ferroviaires français et espagnol) seront remises aux Etats au plus tard en mars 2008.
Source: communiqué de presse de l'association Eurosud Transport
9/ Dans quelques jours aura lieu à Paris le sommet franco-espagnol. Quelle empreinte souhaitez-vous donner aux relations bilatérales entre les deux pays?
Le prochain sommet du 10 janvier est l'occasion de faire le point sur l'avancement de nos relations et des grands projets communs que nous avons. Je pense bien sûr d'abord aux interconnexions entre nos deux pays. Nous connaissons dans ce domaine un retard qui peut se comprendre -les Pyrénées ne sont pas une barrière facile à franchir-, mais qui n'est pas acceptable pour deux grands partenaires européens. C'est l'intérêt de la France et de l'Espagne d'avoir un système de connexions ferroviaires, maritimes, électriques à la hauteur des économies de nos deux pays. Il faut également que nous soyons capables de prendre en compte les enjeux environnementaux et, bien sûr, le point de vue des populations locales. Au total, je souhaite que ce sommet permette de dessiner les interconnexions futures entre nos deux pays et de trouver un accord sur leur calendrier de réalisation. Nous devons aussi encourager les alliances industrielles entre nos deux pays, sans exclusive. Je pense en particulier à l'énergie. Enfin, il me semble important que nous renforcions notre coopération sur des questions concrètes à l'image de la lutte contre le trafic de stupéfiants ou la lutte contre l'immigration clandestine, deux thèmes sur lesquels nous allons accentuer nos efforts communs.
La France et l'Espagne sont deux grands pays européens, qui partagent beaucoup de positions et d'analyses communes sur l'Europe et son futur. Je souhaite que nous puissions préparer au mieux la Présidence française de l'Union Européenne deuxième semestre 2008 et avancer sur les thèmes comme l'immigration, l'environnement, l'énergie, la défense européenne, l'avenir de la PAC ou encore l'Union pour la Méditerranée.
La France et l'Espagne entendent mener à bien dans la période 2008-2013 les études préliminaires à une traversée transpyrénéenne ferroviaire à grande capacité. Un accord a été signé entre les deux pays pour la réalisation d'études préliminaires du tracé, de l'évaluation de la rentabilité socio-économique et de la faisabilité financière. Les deux pays ont également proposé à la Communauté Autonome d'Aragon et à la Région Aquitaine de participer à l'évaluation de la réouverture de la ligne ferroviaire Pau-Canfranc. Ce sommet a également officialisé la création d'unités permanentes de policiers français et espagnols en matière de renseignement contre le terrorisme, annoncées après le meurtre en décembre de deux gardes civils espagnols à Capbreton (Landes).
Auteur: Françoise Cariès
Source: La Dépêche du Midi du 11 janvier 2008
Le projet est un vieux serpent de mer, mais il suscite toujours autant de polémique. Ainsi, hier, près de 300 personnes, dont une trentaine d'élus, ont manifesté à Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées) leur opposition au projet de traversée centrale des Pyrénées (TCP). Une traversée qui prévoit la création d'un tunnel sous le Vignemale.
Les opposants à la TCP, réunis alors que le XXe sommet franco-espagnol à Paris, doit évoquer ce projet de traversée par ferroutage des camions reliant France et Espagne, se sont rassemblés devant la sous-préfecture où une délégation d'élus a déposé une motion signée par 69 élus de tous bords politiques représentant les 89 communes de l'arrondissement d'Argelès-Gazost.
Les manifestants, parmi lesquels quelques dizaines de collégiens tenant des banderoles "10 janvier 2008 - Pour un sommet sans TCP" ou "Un tunnel sous le Vignemale - 250 trains de camions par jour: Non!", contestent le projet estimant "qu'il n'a aucune pertinence".
"Ce projet, soutenu par le conseil régional de Midi-Pyrénées, risque de détruire l'activité économique de la vallée des Gaves reposant essentiellement sur le tourisme", a affirmé André Pujo, maire PS d'Arzisans-Avant, pour qui "d'autres solutions sont possibles pour résoudre la saturation de la traversée des Pyrénées par les camions.
Les représentants de l'Association contre le tunnel inutile dans les vallées d'Ailleurs et du Lavedan (Actival) ont appelé les manifestants à une opération "escargot" jusqu'à Lourdes, distante d'une quinzaine de km, où ils ont bloqué un rond-point donnant accès à la vallée des Gaves. Des élus, parmi lesquels le maire UMP de Tarbes, Gérard Trémège, devaient participer à la mi-journée à une "tribune libre en plein centre d'Argelès-Gazost avant un rassemblement devant la préfecture des Hautes-Pyrénées à Tarbes.
Auteur: Françoise Cariès
Source: La Dépêche du Midi du 11 janvier 2008
Près de 300 personnes, dont une trentaine d'élus, ont manifesté à Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées) leur opposition au projet de traversée centrale des Pyrénées (TCP) prévoyant la création d'un tunnel sous le Vignemale.
Les opposants à la TCP, réunis alors que le 20e sommet franco-espagnol doit évoquer ce projet de traversée par ferroutage des camions reliant France et Espagne, se sont rassemblés devant la sous-préfecture où une délégation d'élus a déposé une motion signée par 69 élus de tous bords politiques des 89 communes de l'arrondissement d'Argelès-Gazost.
Les manifestants, parmi lesquels quelques dizaines de collégiens tenant des banderoles "10 janvier 2008 - Pour un sommet sans TCP" ou "Un tunnel sous le Vignemale - 250 trains de camions par jour: Non!", contestent le projet estimant qu'"il n'a aucune pertinence".
Source: Le Figaro du 10 janvier 2008
Non au projet de traversée centrale des Pyrénées! Demain, l'association Actival et les élus du pays des Gaves appellent à une journée d'action sur le plan local à l'occasion du sommet franco-espagnol à Paris qui abordera le dossier dans le cadre des liaisons transfrontalières.
"C'est la seule occasion qui nous est donnée de mobiliser depuis 2004. Les défenseurs du projet essaient d'apaiser les esprits quitte à désinformer ou à cacher l'information. La Région, qui est l'un des fers de lance du projet, agit dans l'opacité. Tout le monde pensait que le projet était enterré mais il est toujours bien vivant", souligne la présidente de l'association Actival Agnès Cacciolati. "Nous en sommes déjà à la phase de mise à l'étude alors que toute une partie du débat de fond sur l'utilité et la viabilité du projet a été occultée. Pourquoi part-on d'emblée sur l'idée d'une traversée centrale et pourquoi ne cherche-on pas à optimiser les lignes ferroviaires existantes?" s'interroge Bernard Lembeye, administrateur de l'association. C'est ce que militants, élus et valléens chercheront à expliquer à l'occasion de cette journée "au planning serré".
A 10 heures, à la sous-préfecture d'Argelès-Gazost, une délégation de militants d'Actival et d'élus du pays des Gaves remettra une motion. Aussitôt, les manifestants mèneront une opération "escargot" sur la 2x2 voie entre Argelès et Lourdes et mettront en place un barrage filtrant au rond-point de Czestochowa (pic du Jer) à Lourdes où ils distribueront des tracts. "Ce sera le symbole d'une vallée morte qui montre son opposition au projet".
A 12 heures, ils rejoindront la place du Foirail à Argelès où de nombreux élus, acteurs et habitants de la vallée s'exprimeront en tribune libre. La mission du conseil général qui a travaillé sur le dossier a été également invitée. Garbure et vin chaud seront proposés par la Confrérie de la garbure bigourdane. Enfin, les militants associatifs et les élus du pays des Gaves et de la vallée d'Aure seront reçus à 16 heures, à la préfecture, où ils déposeront une motion commune.
Auteur: Cyrille Marqué.
Source:
La Dépêche du Midi du 9 janvier 2008
Le XXème sommet franco-espagnol fixe à 2013 l'horizon pour la fin des études de la Traversée Centrale
C'est en 2013 que seront terminées toutes les études pour la mise en oeuvre de la Traversée Centrale des Pyrénées. C'est ce qui a été signé le 10 janvier par la Commission Bilatérale réunissant les Ministres de l'équipement espagnol et français, lors du sommet franco-espagnol célébré à Paris le même jour.
Toutes les études nécessaires au démarrage des travaux de la Traversée Centrale des Pyrénées seront finalisées en 2013. C'est ce qui a été approuvé le 10 janvier au palais de l'élysée à Paris, lors du XXè sommet franco-espagnol. Une rencontre présidée par le Président de la République française, Nicolas Sarkozy, et celui du Gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, et lors de laquelle le sujet des connexions ferroviaires transpyrénéennes a tenu un rôle assez secondaire. Néanmoins, des échéances ont été fixées pour le déroulement des études et procédures de la traversée jusqu'au lancement des travaux.
Ainsi, en juin 2008 le programme d'études préalables sera finalisé, en juin 2010 les tracés possibles seront proposés et en juin 2013 ce sont les consultations dans les deux pays qui seront finalisées.
Ces décisions n'ont pas été citées par les Présidents Sarkozy et Zapatero mais ont été valorisées par le Secrétaire d'état aux infrastructures, Victor Morlan, qui représentait au plus haut niveau le Ministère du Fomento, compte tenu de l'absence pour maladie de la ministre Magdalena Alvarez. Pour Victor Morlan, ce qui a été dit le 10 janvier "n'avait pas été dit auparavant. Maintenant les deux pays avancent ensemble et s'accordent sur le fait que cette traversée devra se faire".
Le Secrétaire d'état considère que "pour les aragonais cette nouvelle est bonne. Pour l'Espagne les prévisions du plan d'infrastructures qui précisent la réalisation d'une traversée centrale partant de Saragosse et traversant Huesca sont consolidées". Victor Morlan n'a pas voulu se positionner sur la date possible de début des travaux, mais il a annoncé que "autour de 2011 ou 2012 nous pourrons soumettre le projet à information publique pour ensuite en finaliser la rédaction".
Le dernier sommet datait de 2006 à Gérone et à cette occasion, la Traversée avait aussi été mentionnée. Il avait été décidé de la réalisation des premières études de tracé pour le tunnel, qui devaient être finalisées pour 2007, date qui est un peu retardée. Il avait également été décidé une demande de financement à l'Union Européenne.
Ces fonds ont été accordés par l'Europe fin décembre suivi d'un accord des états. 5 millions d'Euros proviendront de l'Union et autant des états, soit 10 millions d'Euros disponibles pour la poursuite des études.
Ce XXème sommet a donc confirmé et entériné les différentes annonces faites durant l'automne 2007 concernant le déroulement des études du projet et leur financement.
Association Eurosud Transport - 4 rue Godolin - 31000 Toulouse
Toulouse, le vendredi 11 janvier 2008
Francia y España daràn el 'si' a la conexion ferroviaria por el Pirineo
La reunion bilateral podria acordar por fin el calendario, tras el espaldarazo dado por BruselasLa voluntad politica permite mantener el 2012 como horizonte para el tùnel de baja
cota de mercancias
Francia y España firmaràn mañana una resolucion en la que se comprometeràn a impulsar definitivamente la Travesia Central de los Pirineos, una larga reivindicacion de las comunidades de uno y otro lado de la frontera. El jefe de la Republica Francesa, Nicolas Sarkozy, y el presidente del Gobierno español, José Luis Rodriguez Zapatero, abordaràn esta cuestion en la vigésima cumbre hispano-francesa que se celebra en Paris el dia 10 de enero. Junto a las negociaciones de las infraestructuras, habrà sobre la mesa otros dos asuntos destacados para debatir: la cooperacion antiterrorista y las conexiones energéticas.
A 24 horas del inicio de la cumbre, que inauguraràn los dos màximos dirigentes politicos de cada pais, las conversaciones estàn muy cerradas y solo faltan flecos por cubrir. Estos detalles no son, sin embargo, baladies. Entre las cuestiones que quedan en el aire y se deben dar por zanjadas en esta cumbre estàn la necesidad de poner una fecha concreta ya a la redaccion del anteproyecto y también si se designa un coordinador de los pasos que se vayan dando en aras de mejorar las conexiones transfronterizas. Lo que no cambia es la fecha fijada como horizonte para que la Travesia Central de los Pirineos sea una realidad: tras las ultimas reuniones bilaterales de segundo nivel se trabaja con el horizonte del 2012 como fecha limite, o 2013 como muy tarde.
EMPEñO DEL EJECUTIVO GALO La cumbre hispano-gala no ha olvidado las infraestructuras. De hecho, es una de las principales inquietudes del jefe de Estado francés, Nicolas Sarkozy. Desde su llegada al poder el pasado mes de junio, en todas las reuniones mantenidas con dirigentes españoles ha dejado clara su intencion de resolver la cicatriz que ha separado historicamente a los dos paises vecinos. El hecho de que la Union Europea se comprometiera, por primera vez, a financiar con cinco millones los trabajos de la Travesia Central de los Pirineos por Aragon, supuso el espaldarazo definitivo para confirmar que en la cumbre hispano-francesa del jueves uno de los temas centrales seràn las conexiones fronterizas.
Fuentes oficiales del Gobierno de Aragon aseguraron ayer que "las expectativas" puestas en la reunion de mañana son muy altas. De hecho, desde el Pignatelli se aguarda que se confirme "el calendario previsto", e incluso hay esperanzas de que en la resolucion que firmen los dos mandatarios se pueda incluso poner fecha fija a la redaccion del anteproyecto. En cualquier caso, los primeros trabajos sobre el papel serian durante el 2008, probablemente en el ultimo trimestre.
LOS PLAZOS Si el estudio informativo se abriera a finales de año, en el 2009 comenzarian ya el de impacto ambiental, que se desarrollaria en funcion de los varios trazados que se contemplan. El Gobierno de Aragon, una vez que se ha aceptado que esta travesia ferroviaria parta de Zaragoza y atraviese Huesca, deja en manos de los dirigentes franceses el valle por el que querrian abrir la boca del tunel. En este sentido, no hay ninguna preferencia marcada desde el Gobierno español, que facilita con su conformismo la decision a los franceses. Eso si, el tunel seria siempre, como ya se ha acordado, a baja cota. Esto significa que la màquina encargada de hacer el agujero no lo haria a alturas muy elevadas, para ser lo menos dañina con los fràgiles ecosistemas de esta zona.
Los plazos del estudio de impacto ambiental podrian acarrear un largo proceso y un destacado debate de distintos colectivos. La informacion publica en España se desarrollaria a lo largo de los años 2010 y 2011. Finalmente se daria el ultimo paso antes de que las màquinas operaran sobre el terreno: la redaccion del proyecto. La apuesta por las infraestructuras ferroviarias de alta capacidad por los Pirineos aragoneses han dejado de ser una quimera para convertirse en una certeza, segun el Ejecutivo autonomico.
Auteur: A. Ibàñez
Source: El periodico de Aragon du 9 janvier 2008
Nuevo espaldarazo a la Travesia Central /Francia y España acuerdan impulsar los estudios en marcha en un documento firmado por Morlàn y Borloo
España y Francia acordaron ayer en la cumbre de Paris impulsar los trabajos en marcha para el desarrollo a corto y medio plazo de la alta velocidad en las nuevas conexiones
ferroviarias atlàntica y mediterrànea y los estudios sobre la Travesia Central de los Pirineos.
Respecto al Canfranc, se mantiene el caràcter regional del paso y se propone a Aragon y Aquitania participar en la evaluacion del proyecto de reapertura en el seno de un grupo de
trabajo que celebrarà proximamente su primera reunion en Madrid.
El secretario de Estado de Infraestructuras, Victor Morlàn, en representacion de la ministra, Magdalena àlvarez, y el ministro francés de Ecologia, Jean Louis Borloo, firmaron ayer un documento en el que se respalda el calendario de actuaciones previsto para la Travesia Central, que ya recibio el visto bueno de las autoridades comunitarias en 2007.
El documento fija el periodo 2008-2013 para realizar los estudios preliminares de anàlisis territorial y medioambiental, los relativos al trazado y los anàlisis de evaluacion de rentabilidad socioeconomica y de viabilidad financiera. Todos ellos constituiràn la base para decidir sobre el proyecto "en el marco de los procedimientos de informacion, participacion y concertacion de cada uno de los dos paises", segun se indica en el texto.
Respecto al paso internacional de Canfranc, el documento suscrito por Morlàn y Borloo señala textualmente que "teniendo en cuenta el proyecto de nueva Travesia Ferroviaria
Transpirenaica y desde una perspectiva de cooperacion interregional, ambos paises han propuesto a la Comunidad Autonoma de Aragon y a la Region de Aquitania participar en la
evaluacion del proyecto de reapertura de la linea ferroviaria
Canfranc- Pau, en el seno de un grupo de trabajo que celebrarà proximamente su primera reunion en Madrid".
Estos fueron, en lo que a la provincia de Huesca respecta, los acuerdos màs importantes adoptados en la XX Cumbre hispano-francesa celebrada ayer en el Palacio del Eliseo parisino. Un encuentro que estuvo presidido por el presidente de la Republica francesa, Nicolas Sarkozy, y el del Gobierno español, José Luis Rodriguez Zapatero, y en el que el capitulo de las conexiones transpirenaicas por ferrocarril solo aparecio en el citado documento.
En el texto se respalda el calendario sobre los estudios previos de la Travesia Central que, como ya publico este periodico, fue aprobado por la CE a finales del pasado año, cuando acordo cofinanciar estas actuaciones. Precisamente, en el documento España y Francia se felicitan por este respaldo economico de Bruselas.
CALENDARIO PREVISTO
La primera fase de *estudios* concluirà este año. En junio de 2010 se sabràn *los* posibles trazados y en ese mismo mes de 2013 se finalizaràn las consultas en ambos paises para someterlo al debate publico.-Unos plazos que no fueron nombrados en ningun momento ni por Sarkozy ni por Zapatero pero que fueron valorados por Morlàn, que ejercio en la cumbre como màximo responsable de Fomento, ante la ausencia por enfermedad repentina de la ministra àlvarez.
Para Morlàn, lo realizado ayer "no se habia planteado en ningun otro momento. Ahora vamos los dos paises de la mano y esta travesia tiene que hacerse".-Morlàn considera que "para los aragoneses, esta noticia es buena. Para España se consolidan las previsiones del plan de infraestructuras que dice que tiene que haber una travesia central que partirà de Zaragoza y pasarà por Huesca". Morlàn no quiso posicionarse sobre la posible fecha de inicio de las obras, pero anuncio que "sobre 2011 o 2012 podemos someterlo a informacion publica, para luego redactar proyectos".- La de ayer fue la vigésima cumbre hispano-francesa. La ultima se celebro a finales de 2006 en Gerona y alli también se trato sobre la Travesia Central. Entonces se acordo la realizacion de los primeros estudios de trazado para el tunel y se acordo entre, otras cosas, pedir financiacion a la UE, lo que ya se ha conseguido.
CANFRANC Y SOMPORT
- En el documento también se nombra a otro de los proyectos prioritarios para Aragon, como es la reapertura del ferrocarril Canfranc-Pau, en los términos antes citados, destacando la creacion del grupo de trabajo y la invitacion a las dos regiones.
La primera reunion se celebrarà el 16 de enero en Madrid y estarà presidida por el propio Victor Morlàn. "Estudiaremos en qué punto se encuentra y qué medidas hay que adoptar", indico éste.
Los dos gobiernos han anunciado, asimismo, que se mejorarà el conjunto de las condiciones de circulacion y de seguridad de varias carreteras, entre la que se encuentra la Zaragoza-Somport-Pau. "España y Francia reafirman la necesidad de continuar el desarrollo de las actuaciones para la mejora de las condiciones de circulacion y de seguridad en el conjunto de las conexiones entre ambos paises, especialmente en el eje Zaragoza-Somport-Pau", reza el texto, en un momento muy delicado al respecto por el cierre del tunel del Somport.
Los compromisos con el ferrocarril fueron avalados de forma clara por Paris, como reflejaron las declaraciones de Sarkozy. "Queremos reforzar la presencia de los ferrocarriles para evitar la acumulacion de millones de camiones".-Ademàs de la Travesia Central también se acordo que la conexion mediterrànea se impulsarà la conexion de las obras Figueres-Perpiñàn y se acometerà la variante ferroviaria entre Nimes y Montpellier. Por otro lado, se acordo el impulso del transporte ferroviario en alta velocidad entre los dos paises a través de la Y vasca. Por ultimo, se anuncio el desarrollo de las conexiones maritimas entre las dos naciones con las denominadas "Autopistas del Mar".
CONEXIoN ELéCTRICA
Por otro lado, los dos gobiernos se comprometieron a cerrar el itinerario y los plazos del proyecto de la nueva interconexion eléctrica que unirà Figueres -Gerona- con Perpiñàn antes del 30 de junio. Acordaron que una empresa mixta integrada por los gestores de la red de transporte eléctrico de ambos paises, REE y RTE, se encargue de la ejecucion del proyecto y del estudio de su viabilidad técnica, medioambiental y financiera. La empresa, cuya tarea supervisarà una comision interguberidntal, financiarà la construccion del enlace, sobre el que España y Francia llevan negociando quince años y que en principio se proyecto a través del valle de Chistau. Los dos paises se comprometen a que el proyecto sea "respetuoso" con el medio, ante los temores de los grupos ecologistas y de algunos municipios por los que cruzarà. Para ello, se estudiarà el soterramiento parcial de la via.
Autor: D.A./A.P.
Fuente: Diario del alto Aragon de 11 de Enero de 2008
El secretari d'Estat d'Infraestructures del Ministeri de Foment d'Espanya, Victor Morlàn, i el ministre francès d'Ecologia, Jean Louis Borloo, han signat avui un document mitjançant el qual acorden iniciar aquest any els estudis preliminars de la travessia central dels Pirineus i mantenir el caràcter regional del pas ferroviari de Canfranc, que es va acordar el 2004.
El document fixa el periode 2008-2013 per fer els estudis preliminars d'anàlisi territorial i mediambiental, els relatius al traçat i l'anàlisi d'avaluacio de rendibilitat socioeconòmica i de viabilitat financera. Tots ells constituiran la base per decidir sobre el projecte.
Respecte al pas internacional de Canfranc, qualsevol decisio es prendrà "tenint en compte el projecte de nova travessia ferroviària transpirinenca i des d'una perspectiva de cooperacio interregional".
Mitjançant l'acord tancat avui, Espanya i França proposen a Arago i la regio francesa d'Aquitània "participar en l'avaluacio del projecte de reobertura en el si d'un grup de treball que farà, pròximament, la seva primera reunio a Madrid".
Source: Europa Express le 10 janvier 2008
Il est regrettable que les discussions sur de nombreux forum soient le fait d'anonymes. Nous discutons toujours avec des fantômes sans bien savoir qui ils sont, quels sont leurs engagements, leur niveau de connaissance du dossier, leurs compétences. Ce groupe est essentiellement constitué de personnes à la sensibilité écologique. Les réactions sont parfois surprenantes et vont très rarement au fond du problème. Elles restent d'un superficiel parfois étonnant lorsque les questions comme les réponses ne sont pas naïves ou muent par une orientation strictement idéologique où la raison n'a pas sa place.
DM75 écrit: TCP une réelle opportunité économique et écologique.
Non la TCP n'est pas un non-sens économique et écologique.
Le trafic transpyrénéen poids lourds et voitures a augmenté de 26% en 2006....La réaliser par le centre permet de capter le maximum de ce trafic. Alors bien sur ces poids lourds
ne passent pas chez nous mais nous subissons indirectement leur impact néfaste sur l'environnement. N'oubliez pas que le célèbre nuage de Tchernobyl provoqué par une explosion
nucléaire produite à plus de 5000 km de chez nous a ne s'est pas arrêté à la frontière française... alors les interminables flots de camions qui passent a à peine 120 km de chez
nous à Biriatou ou à 300 km par le Perthus n'auraient pas d'influence sur notre environnement? C'est une plaisanterie!
En plus pourquoi nos chers défenseurs de l'environnement n'ont jamais protesté contre le tracé effectué sur le lit du gave de Pau de la RN 21...Pourquoi ne participent-ils jamais
à des réunions concernant la réouverture de la ligne Pau-Canfranc. Etonnant non!
De plus, la TCP peut générer 1000 emplois dans un département durement frappé par la crise économique.
Alors la TCP enterrée dans la vallée du Lavedan, ce n'est pas les 7 plaies d'Egypte mais bien une opportunité historique pour un département enclavé resté à l'écart des grands
axes de communication et en déclin.
Allian écrit: TCP ne sera pas enterrée
Si par malheur la TCP passe par la vallée du Lavedan, ne croyez pas cher DM75 qu'elle sera enterrée ; bien au contraire la voie ferrée se fera certainement sur une digue
surélevée qui mettrait les trains hors d'atteinte des crues du gave de Pau; et afin de ne pas empiéter sur la zone d'expansion des crues du gave, le tracé devrait se faire à une
distance respectable de ce dernier, ce qui rayerait de le carte bon nombre d'habitations et peut être de villages.
GC² répond:
Ben voyons, Alian. On va forcer des milliers d'habitants à quitter leur village pour la TCP c'est prévu... Y a quand même de meilleurs arguments que ça pour s'opposer à la TCP.
DM75 répond à son tour: La TCP sera enterrée
Cher alian, cher GC2.
Tout d'abord merci pour vos contributions. Concernant l'enterrement de la ligne, il serait plus que surprenant qu'il ne soit pas réalisé. C'est justement ce que recherchent à
éviter à tout prix les pouvoirs publics pour justement ne pas avoir à prononcer d'expropriation et à indemniser les éventuelles victimes. Cela permet d'accélérer la réalisation
des travaux et évite de payer un préjudice subit! De plus l'Etat est propriétaire à partir d'une profondeur de 12m. Une telle approche a été effectuée pour le Lotschberg et en
Autriche dans la vallée de l'Inn. C'est peut être paradoxal mais c'est moins cher d'avancer avec un tunnelier que de passer en surface!
Et MARIUS intervientau sujet de la "Manifestations contre la TCP dans les Hautes-Pyrénées"
Mon cher louis, si cette ligne ferroviaire est indispensable pour le transfert France-Espagne, ne penses-tu pas que s'y opposer (avec réussite), va freiner le ferroutage entre
l'Espagne et le reste de l'Europe.
Préfèrerais-tu que ces transferts se fassent par camions de 38 tonnes ou des A380? Ou par bateaux?
Nous pouvons dire que globalement il se dit tout et n'importe quoi. Toutes les gestes et paroles font l'objet d'interprétations en tout genre. Plus les personnes sont éloignées du lieu, c'est-à-dire des Hautes-Pyrénées, plus elles sont expertes. Plus elles connaissent LA solution. Tous les conseils sont dispensés. Les chiffres statistiques apparaissent de partout, sur tous les forums les articles de presse. Ce qui n'est pas sans faire le bonheur de la société de lobbying Euro-Sud transport financée par le Conseil Régional. Le lobbying prend la place de la raison. Plus personne ne réfléchit et chacun a ses certitudes toujours meilleures que celle des autres. Exactement comme pour l'introduction d'ours dans les Pyrénées dont nous savons aujourd'hui, en 2012, que tout était basé sur une manipulation essentiellement menée par un haut fonctionnaire, Gilbert Simon. Ici, c'est le Conseil Régional qui est à la manoeuvre. Et derrière lui les chambres consulaires notamment les chambres de commerce et d'industrie (CCI). Et c'est dans le Gers que la TCP a ses plus forts soutiens. Curieux?
L'analyse de fond laisse sur le côté de nombreuses questions quant à l'opportunité d'une telle traversée des Pyrénées. En voici quelques-unes sans avoir la prétention d'être exhaustif:
La liste des interrogations est longue encore. Et pourquoi autant de questions sans réponses?
Tout simplement parce que ce projet, à l'origine, n'est pas européen mais uniquement basé sur un caprice des élus du Conseil régional Midi-Pyrénées qui n'avaient (et n'ont toujours pas) beaucoup d'idées à proposer en s'imaginant que ceci va apporter du travail à la région (ce qui est faux) et va mettre Saragosse à 2h de Toulouse (3h30 par TGV via Narbonne et Barcelone). La preuve du caprice: la création d'une association de lobbying EuroSud transport financée à 100 % par le Conseil régional Midi-Pyrénées (environ 500 000 Euros par an)
Partant de là, quelle utilité et quelle justification à ce tunnel auquel nous n'avons aucun accès par fer. Tout le monde parle de la traversée, mais comment y arrive-t-on? Aucun projet sérieux financé. Nous voyons d'ailleurs avec quelles difficultés l'Etat recherche des solutions à la fois techniques et financières pour la LGV Tours-Bordeaux puis la frontière espagnole et Toulouse. Sans parler du barreau vers le Béarn et la Bigorre. Mais rien, strictement rien vers une TCP dans les Hautes-Pyrénées. Ce qui n'empêche pas le contribuable de Midi-Pyrénées de payer le lobbying d'EuroSud Transport. Sur un plan écologique, le projet ne tient pas un instant. Ce ne serait qu'un déplacement de la pollution par les camions passant aux extrémités en les ramenant au centre pour charger sur un système de ferroutage limité à la traversée. Curieuse méthode et quelle perte de temps pour un transporteur! Et ceci n'est qu'un court résumé de la problématique.
Le projet par le Lavedan prévoyait une entrée en tunnel à Soulom après avoir remonté la vallée des Gaves depuis Lourdes. L'opposition locale a été telle que le projet a tournée courts. De ce fait, les élus régionaux et les lobbyistes ont inventé une "nouvelle traversée centrales", NTC, par la vallée de la Neste et d'Aure depuis Lannemezan avec une entrée en tunnel à Hèches. Tunnel plus long, mais opposition moins forte du moins en apparence.
Personne n'avait une idée des conséquences d'une telle entreprise pour l'environnement et l'économie locale. En fait personne n'avait réfléchi. Chacun avait pris pour argent comptant les fantasmes toulousains sur le développement économique local et les emplois. Personne ne mettait vraiment en avant les points suivants:
Si quelqu'un a d'autres idées des conséquences....
En contrepartie, quelles avantages pour les vallées et le département sachant que:
Et sans doute quelques autres éléments qui m'échappent...
Si quelqu'un a des arguments et des informations complémentaires...
Louis Dollo, le 20 mai 2012