- Et si c'était une affaire bidon, fruit du délire d'un homme peu éclairé?
- Réunion publique du 23 février 2007 à Lannemezan
La première réunion d'information publique de Mr Castéran a bien eu lieu!!!!
Mr Castéran avait largement annoncé dans la presse locale cette réunion publique où l'on devait découvrir (notamment...) la problématique (sic) de la NTP (Nouvelle Traversée des Pyrénées) ou TCP (Traversée centrale des Pyrénées)...
La réunion, comme l'écrit Claire Lagadic (cf. article de La Dépêche du Midi) a débuté par "un long monologue" du président de l'association NTP, Mr Castéran... Les représentants politiques locaux (Mr H.Forgues Conseiller Général du canton de Lannemezan et Président du Pays des Nestes, Josette Durrieu (Sénatrice), Michel Pelieu (Conseiller Général), Chantal Robin Rodrigo (Députée), M. Miqueu (Conseiller Général), Maryse Beyrié (Conseillère Générale), Roland Castells, M. Etchélécou, François Fortassin (Président Conseil Général des Hautes Pyrénées), soutiens de Mr Castéran et de son projet (ou l'inverse...) s'excusaient de ne pouvoir être présents à cette première réunion d'information publique... Ce fut une première déception pour les personnes présentes dans la salle... Seul Mr José Marthe (Conseiller Général du canton de Lourdes) était présent.....
Mr Castéran a débuté son intervention par une question essentielle en guise d'introduction: "Pourquoi ce projet à Lannemezan?" et la réponse: "Cela coule de source... Lannemezan est la 3ème ville du département........ Nous ne regarderons pas passer les trains"....
L'historique du projet (uniquement depuis 2004) mêlé à une large autobiographie du dynamique Président, nous a fait revivre le fameux instant du flash qui a permis à notre
"inventeur du projet NTP" d'imaginer le tunnel Hèches - Bielsa.... Tout ceci avec un "bon mot" de Mr Castéran qui deviendra peut-être historique: "Avec le Pourrassa on pourra
faire ça".... (Le Pourrassa est la montagne située à l'entrée de Hèches où le flash divin a indiqué l'entrée du tunnel...).
Il a raconté, à l'assemblée présente et attentive que lors du congrès de Huesca (1er congrès pyrénéen des transports Nord - Sud, le 13/05/2005 ou Mr Castéran s'était invité et
avait présenté son projet), "il avait étonné et surpris"... et qu'il avait été "assailli par les journalistes"......
Il a évoqué "l'intérêt général de tous".... Et il a terminé sa très longue intervention par: "nous ne renverserons pas les montagnes: nous les transpercerons...."
- Tract d'ACTIVAL (Association Contre le Tunnel Inutile dans les Vallées d'Ailleurs et du Lavedan)
- Tract d'ATTAC65
- Tract d'EPINE distribués le 23 Février 2007 à Lannemezan
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L'article relatant cette réunion parue dans La Dépêche du midi le lundi 26 Février 2007
A noter: le même article est paru dans la "Nouvelle République" le même jour..
- Ce tunnel que l'on enterre discrètement
Que devient la traversée centrale ferroviaire des Pyrénées? "Elle n'intéresse plus la France" (1) se lamentent les conseillers du gouvernement d'Aragon de l'autre côté de la frontière. Au mois de novembre, leur président Marcelino Iglesias a interrogé le ministre des Transports Dominique Perben sur le thème: "Où en sont les études commandées début 2006?". Réponse: au point mort.
Dix ans après son lancement, l'ambitieux projet de relier l'Aragon et Midi-Pyrénées par une ligne ferroviaire de grand gabarit et de basse altitude pour le transport de marchandises n'a pas avancé. Pourtant les comptages confirment que le trafic de marchandises sur les axes littoraux (Perthus, Bayonne) et même au centre (Val d'Aran) progresse: 17.500 camions par jour en moyenne en 2005 au lieu de 12.000 dix ans plus tôt. à ce rythme, la saturation est inéluctable dans 20 ans.(2)
Alors pourquoi ça bloque?
- L'opposition locale. La Traversée centrale des Pyrénées (TCP) est devenue la NTP (Nouvelle traversée des Pyrénées) en changeant de vallée. Face à la pression de la population de la vallée des Gaves refusant le tracé le plus court et le plus logique sous le Vignemale, le projet s'est déplacé vers les vallées d'Aure, de Louron et Lannemezan. L'association d'opposants a changé de nom: Actival est devenu EPINE. (3) Les élus locaux prudents ne disent pas non a priori à la NTP (Ils refusaient la TCP) mais ils souhaitent des études. Encore! [Ndr: des études, il y en a plein les tirroirs... ça doit rapporter à quelqu'un...]
- Le coût: un tunnel de 50 kilomètres plus long que celui sous la Manche, une voie nouvelle, une plateforme de fret: tout cela se chiffre en milliards. Or la France peine à financer d'ici à 2020 tous les TGV prévus.
- L'absence de conviction. La région Midi-Pyrénées, le gouvernement d'Aragon et l'UE sont peu soutenus par le ministère de l'équipement français (4) qui estime les besoins sur les côtés de la chaîne et non au centre. Pourtant Saragosse, la capitale de l'Aragon, possède déjà la base logistique pour accueillir des nouveaux flux de marchandises (5). Le gouvernement d'Aragon pousse au point d'envisager de déplacer le projet de tunnel vers... l'Aquitaine. Baladé de vallées en études, de réunions en intentions, le grand tunnel sous les Pyrénées est discrètement enterré. Après tout, ce ne serait pas le premier serpent de montagne dans l'histoire tumultueuse des Pyrénées.(6)
Auteur: P. J
Source: La Dépêche du Midi du 3 mars 2007
- Observations
- "Elle n'intéresse plus la France". La vraie question est: l'a-t-elle quelque fois intéressé? A priori non! Seul le Conseil Régional Midi-Pyrénées était intéressé pour des raisons purement politique (PS). Mais le département des Hautes-Pyrénées a voté contre. - Retour
- Est-ce parceque des "penseurs" estiment que les extrêmités seront saturées que l'on doive sacrifier des vallées des Pyrénées centrales pour satisfaire qui???...
d'autres que les pyrénéens?
La réponse est non!
Il faut trouver d'autres solutions telle que le grand gabarit férroviaire aux extrémités, l'écartement européen de l'Espagne pour éviter un engorgement aux frontières, les "autoroutes" de la mer, des fabrications plus proche des lieux de consommations, etc... autant d'éléments repris dans un cadre environnemental qui rend désuet et sans intérêt une traversée centrale. - Retour - "Actival est devenu EPINE"... Non! Ce sont deux associations différentes intervenant dans deux vallées différentes et ayant des dirigeaints totalement différents. - Retour
- Il est quand même stupéfiant de constater que des dirigeants politiques n'aient pas encore compris que l'Etat français n'avait pas d'argent et que les contribuables en ont marre de payer... surtout payer pour quelquechose qui ne les concerne pas. En quoi le contribuable français et surtout pyrénéen serait-il concerné par le passage de camions destinés au nord de l'Europe? (Grande Bretagne, Belgique et Jolande notamment). - Retour
- Si les aragonais ont construit une plateforme logistique seuls, c'est leur affaire. pas la nôtre puisqu'ils ne nous ont pas consulté préalablement. Pourquoi les français se soumettraient-ils aux exigences aragonaises? - Retour
- Historiquement, jamais aucun tunnel de traversée des Pyrénées n'a fait recette qu'il s'agisse des tunnels d'altitude ou les projets de basse altitude. Serait-ce un signe? - Somport, Projet de Gavarnie, Projet de Luchon, Pojet de Salau au XIXème siècle, Soulcem pour accéder à l'Andorre sous le Ports du Rat (la structure de la route a été faite), Puymorens... - Retour