L'ours introduit dans les Pyrénées françaises progresse également sur le versant sud, en Espagne, où des mesures similaires de protection et d'indemnisation doivent être prises.
Responsables del Departamento de Medio Ambiente se han reunido este jueves en Huesca con los ganaderos para debatir la introducciõn de los osos por parte francesa. Finalmente, se ha firmado
un documento que especifica las medidas a adoptar si una res sufre un ataque. Se prevé que también se alcanzarã pronto un acuerdo sobre las compensaciones.
Huesca.- La firma de un documento de Buenas Prãcticas en caso de ataque de oso es el primer acuerdo que se ha alcanzado entre el Departamento de Medio Ambiente y los ganaderos de los valles
pirenaicos, en el transcurso de la reuniõn que ambas partes han mantenido en Huesca. Pero, ademãs, el director general del Medio Natural, Alberto Contreras, ha avanzado que también se estã
"muy cerca" de cerrar otro acuerdo, el relativo a las compensaciones que deben recibir los ganaderos después de sufrir un percance a causa del animal.
Tal como ha confirmado Contreras, entre los ganaderos existe una divisiõn de opiniones entre los que crian vacuno, que rechazan de pleno la presencia de los osos "franceses" en los Pirineos, y el resto, que acepta convivir con ellos si existen compensaciones. Sin embargo, el Departamento de Medio Ambiente y los ganaderos si que han firmado un documento de Buenas Prãcticas que especifica las medidas que deben adoptarse después de que una res sufra el ataque de un oso. "Son actuaciones tales como tapar el cadãver del animal atacado, llamar al numero de teléfono facilitado en el documento o iniciar una serie de pesquisas que aclaren lo sucedido", ha afirmado Contreras.
El director general del Medio Natural se ha mostrado confiado en cerrar el punto relativo a las compensaciones que recibirãn los ganaderos en caso de sufrir estragos por ataques de osos. Mãs dificil serã alcanzar un acuerdo sobre el Plan Estratégico Nacional con respecto al animal salvaje, en el que aun existen bastantes discrepancias.
Buen Camino
Martin Gastõn, ganadero ovino del Valle de Ansõ, cree que la Administraciõn "va por buen camino". uNosotros "sõlo pedimos que se palien los estragos causados por los osos, ha afirmado Gastõn.
Los ganaderos también reclaman la construcciõn de estructuras valladas, pistas y abrevaderos en los Valles de Ansõ y de Hecho que faciliten vias de escape en caso de presencia de osos.
Contreras ha confirmado que en lo que va de año, no se ha producido "ningun daño" demostrado por ataques de estos animales. El Gobierno francés soltõ cuatro osos, de los cuales sõlo `Franskaa pasõ a territorio aragonés. El director general del Medio Natural ha confirmado hoy que ninguno de estos cuatro osos se ha instalado en territorio de la Comunidad.
Auteur: Alberto Contreras
Source: Presse aragonaise du 27 juillet 2006
Les Pyrénées françaises n'ont pas le monopole de la polémique. La présence de l'ours peut réveiller sur le versant espagnol autant de passions. Hier, les Verdes et SOS Naturaleza organisaient à Hecho en Aragon un rassemblement en faveur de la cohabitation de l'homme et du plantigrade. Il a attiré une trentaine de partisans mais tout autant d'opposants, des habitants du secteur d'Hecho dont certains étaient venus avec leurs enfants. Objectif: dénoncer, banderole à l'appui, le dépeuplement des vallées causé par la présence ursine. Le dialogue entre les deux camps s'est vite révélé impossible. Cris, menaces ont alors couvert les tentatives de débat raisonnable. Au point que les guardias civils ont été obligés de s'interposer. Le même jour, côté français, nos confrères du Journal du dimanche interviewaient Nelly Olin, la ministre de l'écologie et du développement durable, de retour de Slovénie où elle a conclu vendredi un accord pour que cinq ours, de préférence femelles, soient prélevés dans les massifs slovènes afin de gagner dès le printemps prochain les Pyrénées centrales et atlantiques. Elle confirme que le ministre de l'agriculture prépare un plan d'accompagnement en faveur du pastoralisme, mais aussi qu'elle sera intraitable en cas de drame: Chaque ourstué sera remplacé, annonce-t-elle, précisant qu'elle n'exclut pas de faire appel dans l'affaire Cannelle, si la peine ne me paraît pas appropriée.
Source: Sud-Ouest du 3 octobre 2005
Pour cela, le gouvernement d'Aragõn a multiplié par huit le budget dédié à l'ours. Ce plan prévoit des investissements directs et indirects destinés au développement socio-économique soutenable dans les zones à ours, notamment la protection des troupeaux.
Cette action est menée par le ministre du développement durable et de la biodiversité. Le ministère, avant cette décision extraordinaire, prévoyait pour l'ours un budget de 650.000 euros.
Selon le gouvernement aragonais, l'extension de budget, justifié par le succès du renforcement réalisé coté français, passera à 1.325.000 euros, par opposition aux 160.000 euros en 2004 avant le début du programme coté français.
"L'objectif est de rendre la nouvelle présence des ours compatible avec les activités traditionnelles socio-économiques de la montagne", indiquées le directeur du développement durable et de la biodiversité, Alberto Portero.
Le budget servira à assurer le paiement et le développement de l'activité de bergers qui assureront la garde des troupeaux, l'installation et l'entretien de parcs nocturnes sécurisés, l'introduction et l'utilisation de chiens Patou, l'utilisation de radars d'approche et la géo-localisation par balise électronique des ours.
Ces méthodes permettront en grande partie à assurer la sécurité des animaux d'élevages pâturant plus de 100 jours en montagne au delà d'une limite supérieure à 1.500 mètres d'altitude.
Pour compléter, Alberto Portero confirme 350.000 euros de mesures agro environnementales, 280.000 euros pour le programme de la surveillance de la population d'ours et 45.000 euros pour d'autres actions directes dédiées à l'ours.
Source: Diario del Alto Aragon, 28 août 2007
En février, la France et la Communauté Européenne se réuniront afin d'envisager le nouveau plan d'action prévu par le gouvernement français pour la réintroduction de l'ours brun dans les
Pyrénées. Ce plan, qui ira jusqu'en 2013, prendra la suite de celui de 2006 qui s'achève à présent. En Espagne, ces mesures sont suivies avec attention: les plantigrades, on le sait,
ne connaissent pas les frontières.
Le plan Français n'affecte l'Aragon que u relativement peu, comme l'assure Manuel Alcãntara, chef du service de la Biodiversité du Gouvernement autonome ; la présence des
plantigrades est en effet sporadique dans la communauté. Mais le département de l'Environnement a mis en oeuvre des moyens destinés, plus particulièrement, à assurer la sécurité
des éleveurs et informer sur les passages des animaux depuis les Pyrénées de l'ouest, étant donné que ces passages sont très rares par la partie centrale.
Réussite Biologique
Alcãntara souligne que le plan français a été une réussite sur le plan biologique, mais qu'au
niveau social u il a laissé un mauvais goût dans la
bouche; il fait ici référence aux plaintes des
bergers à cause des attaques d'ours, et à la crainte des
chasseurs et des habitants. Pour ce responsable, la priorité
est de favoriser la coordination entre les administrations car, même si des progrès ont été accomplis,
celle ci peut être améliorée. De fait, les communautés autonomes espagnoles ont été confrontés à
la nécessité de faciliter l'acceptation des animaux par les éleveurs, les chasseurs et les habitants, et ont dû
s'adapter aux circonstances imposées par le Gouvernement français. Et il rappelle: Tout dépendra du niveau d'implication de la France u.
Pour Guillermo Palomero aussi, Président de la FOP, cette collaboration
est primordiale. Il rappelle les problèmes de désinformation
des années 90, quand ont surgi u des idées critiques
sur les ours qu'il a fallu alors faire disparaître ; les choses
se sont faites à des vitesses différentes et la coordination
entre les administrations n'a pas toujours existé u.
Intégration
Cet expert a reconnu que les gouvernements navarrais, catalan et aragonais ont fait un important effort u pour favoriser l'acceptation des ours, mais il insiste sur la nécessité de continuer
à organiser des réunions et des plans communs.
Les groupes écologistes ont réclamé l'introduction de nouveaux individus, où que l'on remplace ceux morts de façon non naturelle. Dans tous les cas la réalité c'est que dans les Pyrénées,
la présence de l'ours est de mieux en mieux perçue, insiste Palomero, elle est bonne pour le touriste, neutre pour les chasseurs, quant aux seuls à être vraiment affectés, les éleveurs d'ovins,
on leur apporte des réponses de plus en plus correctes. Aussi, et pour continuer en ce sens, il indique que les réunions organisées par la France devraient être les plus consensuelles possibles
et qu'aucune décision ne devrait être prise sans prendre en compte toutes les zones concernées.
Commentaires sur le forum espagnol
1 - Rosa Burgos Pérez - 07/01/2010 - 14:10:32 h.
Il reste 4 mâles solitaires dans les Pyrénées, il faudrait leur apporter des ourses asturiennes qui sont génétiquement comme eux, par rapport à celles de l'autre côté
de l'Europe elles sont plus petites, moins agressives et plus craintives parce qu'elles ont des habitudes plus végétariennes.
2 - Mais putain, ce qui manque, Rosa, c'est qu'on organise pour les ours des Pyrénées une caravane comme celle de Plan (1)! Ils n'ont qu'à descendre aux putes dans le vieux quartier de Saragosse comme nous le faisons tous, ou sinon... ils n'ont qu'à se branler, comme aussi nous le faisons tous (2).