Quelques récits d'attaques d'ours sur les humains au Canada
Une région forestière de l'Alberta a été fermée au public par les agents de protection de la faune. Un grizzly a attaqué deux travailleurs qui recueillaient des informations sur les infestations de dendoctrone du pin dans la région sud de Grande Prairie le week-end dernier.
Les deux travailleurs de Prince George ont été attaqués après s'être approchés par mégarde de la tanière de l'ours.
L'homme a été blessé à la jambe. La femme souffre de blessures à la main et au poignet.
Les victimes ont été soignées à l'hôpital et leurs vies ne sont pas en danger. Les agents de la faune espèrent que l'ours retournera dans sa tanière.
Source: Radio-Canada du 22 janvier 2007
L'enquête sur la mort de Jean-François Pagé, qui a été attaqué par un ours en 2006 au Yukon, crée des remous.
La semaine dernière, la Commission de la sécurité au travail du Yukon a déposé six accusations contre Aurora Geosciences, l'entreprise d'exploration minière qui avait embauché la victime. Selon la commission, Aurora n'a pas assuré la préparation et la supervision de Jean-François Pagé pour prévenir sa mort.
Six accusations ont été donc portées à la suite de l'enquête. Ces griefs pourraient créer de dangereux précédents, selon les gens de l'industrie. Allan Doherty, consultant en géologie, ne cache pas sa frustration, lui qui embauche aussi des travailleurs qui s'aventurent au pays des ours.
M. Doherty ne voit pas ce qu'Aurora Geosciences aurait pu faire de plus pour éviter la mort de Jean-François Pagé.
Il explique qu'une attaque d'ours peut survenir d'une manière tellement rapide qu'il est impossible d'agir, même si on est formé et muni d'équipement.
Allan Doherty, qui a lui-même survécu à une attaque d'ours en 1985, estime que la Commission de la sécurité au travail exagère en portant ces accusations.
Pour sa part, Kurt Dieckmann, de la Commission de la sécurité au travail du Yukon, rétorque qu'il n'y aurait pas eu d'accusations si l'employeur avait tout fait en son possible pour prévenir la tragédie ou pour mieux préparer Jean-François Pagé.
Il reconnaît que des accidents peuvent survenir, mais précise que le rôle de son organisme est de s'assurer que toutes les procédures sont respectées.
Allan Doherty croit qu'un éventuel verdict de culpabilité va créer un sentiment d'incertitude au sein de l'industrie minière. L'affaire sera portée devant les tribunaux dès cet été.
Source: Radio Canada du lundi 7 mai 2007
Dans les Pyrénées, contrairement à ce qui se passait avant la première moitié du XXème siècle, l'attaque d'un salarié par un ours pourrait engager la responsabilité de l'employer quant à la mise en danger probable de son salarié. Il n'existe, à notre connaissance, actuellement, aucune législation, réglementation ou jurisprudence dans ce domaine. Mais rien n'empêche le salarié, son assureur, la caisse d'assurance maladie, voir même l'état via la direction départementale du travail engager une procédure pour défaut de:
Nous pouvons constater que cette mise en cause apparaît ci-dessus au Canada malgrè les nombreuses mises en garde et procédures existant dans ce pays à la "culture ours" beaucoup plus forte que chez nous.
Souhaitons qu'une telle situation ne se produise jamais dans les Pyrénées. Mais constatons aussi qu'aucune procédure, formation et information sérieuse n'existe pour les personnels forestiers, pastoraux ou touristiques en dehors de quelques recommandations sans commune mesure avec le Canada
La situation avec les ours est devenu disons périlleuse chez les Poitras, un homme de 61 ans et une femme de 57 ans demeurant au lac Opasatica. Yvette s'est fait pourchasser par une de ces bêtes noires dans la nuit du 18 septembre.
"Il était environ 22 h 45. Elle est allée dehors pour faire sortir du hangar notre chien. Elle est alors arrivée face à face avec un ours qui l'a chargée. Ma femme a juste eu le temps d'entrer dans la maison. Traumatisée, elle ne veut plus retourner au garage où on garde le petit chien. Elle veut que je m'en débarrasse. Tout ça à cause des ours qui pullulent autour de la maison", a déploré Serge-Paul Poitras.
Celui-ci en a tellement marre des ours qu'il a appelé la Protection de la faune et s'est choqué après eux. "Ils m'ont dit qu'ils étaient débordés. Je les comprends. Mais il y avait urgence", a déclaré M. Poitras. Des agents sont finalement allés le rencontrer chez lui vers minuit après l'incident et ils ont installé des cages le lendemain (mardi) afin de capturer une ou quelques bêtes qui parasitent les environs.
"Des ours, il y en a trop par ici. Outre celui qui a couru après ma conjointe, j'en ai vu circuler aux alentours, parfois de loin, tantôt de trop près. Je suis arrivé face à face avec un à notre poubelle et il s'est sauvé. Un autre est monté sur la galerie. Et il y a celui qui s'est rendu chez mon voisin après être venu dans ma cour. Celui-ci a même coupé ses arbres fruitiers pour ne pas attirer ces animaux. Il faut faire quelque chose pour se protéger. Est-ce que la Faune attend qu'il arrive quelque chose pour agir. Voyez ce qui est arrivé à ma femme. Il est sûr que je ne vais pas hésiter à tuer, si les ours nous attaquent. C'est une question de vie ou de mort, sinon de santé", a fait savoir M. Poitras.
Auteur: Ghislain Loiselle
Source: Hebdo Québécor du 26 septembre 2007
Nez à nez avec un ours au Parc Rivière-du-Moulin dans le Chikoutimi
Une mère ours a pourchassé deux femmes alors qu'elles effectuaient une promenade dans le sentier numéro 7 du parc Rivière-du Moulin à Chicoutimi, hier, en fin de journée hier. "J'ai bien cru que c'était la fin, qu'elle allait nous manger. J'étais certaine que nous vivions nos dernières minutes", s'exclame Christine Keil, encore sous le choc. N'eût été de la présence d'un bon Samaritain, Christine et sa mère Monique Jean n'auraient peut-être pas pu être présentes pour raconter leur histoire.
Alors qu'elles marchaient dans les sentiers du parc Rivière-du-Moulin en fin de journée, Christine Keil et sa mère Monique Jean se sont retrouvées nez à nez avec une mère ours en furie. Elles se trouvaient alors complètement au bout du parc. "La mère ours nous a regardées quelques secondes et nous a chargées. Nous n'avons pas vraiment eu le temps de réaliser ce qui se passait, mais nous nous sommes sauvées en courant", raconte Christine, la voix tremblotante. Sa mère poursuit en expliquant que malgré le fait qu'elles couraient pour sauver leur vie, elles avaient l'impression de ne pas avancer.
Selon les deux victimes, l'ours les a poursuivies sur au moins 500 mètres. "L'ours courrait très vite et j'ai remarqué que ma mère était à bout de souffle et que l'ours était maintenant à ses côtés", lance Christine avec horreur. Mme Jean ajoute qu'elle n'arrivait plus à avancer et qu'elle considérait maintenant la possibilité de mourir à cet instant précis. "Je n'en pouvais plus, j'ai regardé par-dessus mon épaule et elle était là. Je sentais qu'elle était sur le point de m'attraper", confie Mme Jean.
Fort heureusement, un cycliste qui venait tout juste de dépasser les deux femmes a entendu leurs cris. Il a alors fait demi-tour et s'est dirigé vers la mère ours en hurlant à pleins poumons. La mère ours s'est alors mise sur deux pattes pour faire face au cycliste avant de capituler et de courir en direction des bois pour retrouver son petit. L'homme, qui est technicien de la faune, connaît bien les ours et a visiblement sauvé la vie de ces femmes.
Dépêchés sur les lieux, les policiers de la Sécurité publique de Saguenay ont bouclé le parc urbain. Les agents ont ensuite avisé les marcheurs et les cyclistes qu'il valait mieux quitter. "Les ours sont très présents en cette période de l'année, car ils n'ont pas beaucoup de nourriture en forêt. De plus, les mères ours sont particulièrement dangereuses, car elles protègent leurs petits", commente le sergent. Il explique que la meilleure chose à faire est d'être très prudent et de faire beaucoup de bruit. Débordés, les agents de protection de la faune ont expliqué aux policiers qu'ils ne pouvaient intervenir immédiatement. Les agents de protection devraient d'ailleurs installer des cages aujourd'hui pour capturer la mère et son ourson.
En sept ans de promenades dans les sentiers du parc urbain, Christine et sa mère n'avaient jamais croisé d'ours. Cependant, la rencontre qu'elles ont faite hier leur rappelle que la vie ne tient qu'à un fil. "Nous avons vraiment cru que c'était fini. Nous sommes très heureuses d'être encore en vie et nous remercions notre sauveur, car sans lui, je n'ose imaginer dans quel état nous serions", précise Monique Jean. Sa fille conclut en soulignant que pour les prochaines semaines, elles marcheront en ville, dans les quartiers résidentiels.
Auteur: Catherine Bergeron
Source: Le Quotidien du mardi 20 mai 2008
Une maman ours et son petit ont donné toute une frousse à deux marcheuses lundi après-midi alors qu'elle s'est lancée à leur poursuite dans le parc Rivière-du-Moulin au Saguenay.
Monique Jean, 69 ans, marchait paisiblement dans un sentier avec sa fille lorsqu'elle a aperçu un ours et son petit un peu plus loin devant elle. "Nous sommes parties en courant et en criant. L'ours courait derrière nous. Ma fille courait plus vite que moi et je sentais que l'ours me rattrapait. J'étais certaine que j'allais mourir dévorée par un ours. Un peu plus loin je me suis dit que j'allais faire un infarctus", a expliqué Monique Jean.
C'est finalement un cycliste qui passait par là par hasard qui est finalement venu au secours des deux femmes. "Un garde forestier en civil qui faisait du vélo dans les sentiers a entendu les deux marcheuses crier. Il a fait demi-tour et en voyant l'ours qui était monté sur ses deux pattes arrières, il a foncé vers lui avec son vélo en criant. L'animal a finalement pris la fuite", a expliqué Jean Boily de la police de Saguenay.
La mère de famille, qui a fait cette rencontre pour le moins effrayante, n'en revenait tout simplement pas. "J'ai survécu à deux cancers du sein et je ne pouvais tout simplement pas croire que j'allais mourir dévorée par un ours. Je remercie le cycliste de nous avoir sauvé la vie. C'est notre sauveur", a ajouté madame Jean.
Le sexagénaire affirme qu'elle prendra quelques jours de recul avant de retourner marcher à cet endroit mais entend bien reprendre ses randonnées bientôt. "J'ai toujours marché en forêt, même que j'y marche seule et je n'avais jamais eu peur. Je vais aller dans les magasins de chasse et pêche pour acheter une clochette question d'annoncer ma présence quand je suis en forêt", a conclu Monique Jean.
La direction du parc Rivière-du-Moulin n'a pris aucune chance en fermant le sentier aux marcheurs. Une cage à ours a également été installée et les autorités souhaitent maintenant le capturer afin de le déplacer à un endroit plus éloigné.
Problème d'ours
Ce n'est pas la première fois ce printemps que les citoyens du Saguenay rencontrent des problèmes avec les ours. Samedi dernier vers 6h, dans le secteur de la rue du Foyer situé à
moins de 1,5km du parc Rivière-du-Moulin, les policiers ont dû abattre un ours en plein secteur résidentiel. "C'était la deuxième fois que nous recevions des appels de citoyens
pour cet ours qui grimpait sur les galeries des maisons et mangeait dans les poubelles. Nous avons tenté de joindre les agents de la faune mais sans succès. Voyant qu'il rôdait
près des maisons et qu'il se faisait menaçant, les policiers ont pris la décision de l'abattre", a expliqué Jean Boily de la police de Saguenay.
Source: Le Journal de Québec du 21/05/2008
Une septuagénaire a été tuée par un ours, vendredi dernier, en Abitibi.
La dame était allée pêcher au lac Théo, près de La Sarre.
Son mari, inquiet, s'est rendu sur place et a aperçu l'animal tout près du corps de son épouse. Il a alors contacté les policiers.
Comme la noirceur tombait, les policiers ont été contraints de se retirer. C'est finalement samedi matin que des agents de la faune se sont rendus sur les lieux et récupéré le corps de la victime.
Des pièges ont été placés dans le secteur depuis, mais on n'a pas réussi à retracer l'ours.
Source: Matinternet du 1 juin 2008
Une amoureuse de la nature, âgée de 70 ans, qui pêchait paisiblement le doré à proximité de son chalet en Abitibi, a connu une fin atroce vendredi soir, lacérée à mort par un ours
noir.
L'attaque, très rare, est survenue dans un secteur boisé du lac Théo, à plus de 2 heures de route, au nord du dernier village habité de l'Abitibi.
Célice Vereault-Lavoie était sortie taquiner le poisson après le souper.
Puisqu'elle ne revenait pas, son mari est parti à sa recherche.
Une vision d'horreur l'attendait: sa femme était étendue par terre, dans une marre de sang, le cou brisé par la patte de l'ours.
L'homme a fait plusieurs kilomètres, en bateau, puis en voiture, pour alerter les secours.
Des agents de la faune ont installé des pièges pour capturer l'ours, sans succès, pour l'instant.
La victime était mère de cinq enfants et grand-maman de 10 petits-fils.
Auteur: Kathrine Huet
Source: Info690 du 2 juin 2008
Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) désire rassurer la population concernant le comportement habituel de l'ours noir et propose quelques conseils pour éviter les contacts indésirables avec ces animaux et vivre en sécurité dans les territoires qu'ils fréquentent.
L'ours est un animal omnivore qui se nourrit abondamment d'herbes et de feuillage à cette période du printemps. Bien qu'il ne soit généralement pas dangereux, il demeure tout de même un animal sauvage au comportement imprévisible et il importe d'être prudent en forêt, de même qu'en milieu périurbain.
Le Ministère rappelle quelques règles de sécurité:
En présence d'un ours, voici quelques consignes:
Ces recommandations s'adressent à toutes les personnes qui fréquentent les terrains boisés: propriétaires de chalets, chasseurs, pêcheurs, randonneurs, cueilleurs de petits fruits, etc.
Cas isolé
L'attaque mortelle par un ours survenue vendredi soir dans le Nord-du-Québec est un cas rare et exceptionnel. L'événement s'est déroulé à proximité d'un chalet situé aux abords
de la rivière Théo à deux kilomètres et demi d'un chemin forestier secondaire et accessible uniquement par la rivière Théo. L'endroit est à 70 kilomètres au nord de Val-Paradis
dans la municipalité de Baie-James, soit dans le secteur Jamésie-sud, près du 50e parallèle.
Chaque année, environ 5 millions de personnes participent à des activités liées à la nature et y consacrent 395 millions de jours, soit 79 jours par personne.
Au Québec, seulement 5 cas de mortalité causée par l'ours noir ont été rapportés depuis 25 ans.
Pour en savoir davantage, consultez le site Internet du MRNF et en cas d'urgence, contactez SOS Braconnage au 1 800 463-2191.
Source: Communiqué du Gouvernement du Québec du 2 juin 2008
L'ours noir qui a lacéré à mort une grand-mère de 70 ans au lac Théo, en Abitibi, n'a toujours pas été capturé malgré la traque sans répit des agents de la faune.
Cécile Verreault-Lavoie taquinait le poisson vendredi soir à proximité de son chalet, à plus de deux heures de route du village le plus proche, lorsqu'elle a été attaquée. La pauvre femme a été laissée toute la nuit aux griffes de cet ours qui a eu "un caprice alimentaire", selon le biologiste Marcel Paré, du ministère de la Faune.
En effet, lorsque policiers et agents de la faune sont arrivés sur place, ils ont n'ont pu s'approcher de la victime, déplacée par l'ours sur une soixantaine de pieds.
Les policiers
"La bête était tout près de la victime, relate M. Paré. Pour leur sécurité, ils ont essayé de l'abattre, mais à cause de la noirceur et du secteur boisé, ils n'y sont pas
parvenus."
Ils n'ont eu d'autre choix que d'abandonner l'opération jusqu'au lendemain matin.
Depuis, ils ont installé plusieurs collets dans le secteur. Sans résultat. Les quelques rares résidants du coin ont été mis au courant d'éviter les bois jusqu'à la capture de l'animal vu le danger.
Marcel Paré rappelle qu'il est très rare qu'un ours noir - d'ailleurs peu commun dans la région - s'attaque aux humains.
"L'ours a eu un comportement de prédateur. Il a vu la dame comme une proie, il s'est approché discrètement et l'a attaquée rapidement par-derrière."
Selon M. Paré, rien n'explique ce geste chez l'animal. En effet, la nourriture privilégiée de l'ours, composée de feuilles, de fruits et d'insectes, est abondante à cette période de l'année.
Auteur: Jessica Nadeau
Source: Le Journal de Montréal du 03/06/2008
Une femme qui faisait du jardinage devant sa maison, à Coquitlam, en banlieue de Vancouver, a été attaquée par un ours, aujourd'hui.
Elle a eu la vie sauve grâce à l'intervention de voisins, qui ont lancé des pierres au plantigrade pour lui faire lâcher prise. La femme a été hospitalisée le corps couvert de morsures faites par la bête de 250 livres. Elle se trouve dans un état stable avec des blessures sérieuses aux bras et à la tête, mais sa vie n'est pas en danger.
Les agents de police appelés sur les lieux ont abattu l'ours derrière la maison de la victime.
Selon un porte-parole des services environnementaux de la Colombie-Britannique, Rick Hahn, les ours sont nombreux dans les environs de Coquitlam, qui borde des montagnes et des forêts denses.
Il s'agit d'un habitat normal pour les ours. Et le problème dans ce quartier résidentiel, c'est que plusieurs résidants laissent traîner leurs poubelles. Cela attire les ours et met les humains en danger, a expliqué M. Hahn.
Le fait que la femme ait tenté de s'enfuir en tournant le dos à l'ours a peut-être contribué à ses malheurs. Il aurait mieux valu qu'elle lui fasse face, a-t-il ajouté.
Source: Canoë Infos du 6 août 2008
Un ours noir amateur de saumon et anormalement agressif a attaqué et blessé un pêcheur en sautant sur son bateau amarré dans une marina de l'île de Vancouver à l'ouest du Canada, rapportaient jeudi des médias locaux.
Un ours de quelque 140 kg, apparemment attiré par l'odeur du saumon, a traversé une rivière à la nage, grimpé sur un ponton et sauté à bord du bateau d'un pêcheur de 52 ans. Plusieurs autres pêcheurs se sont portés à son secours et ont eu le plus grand mal à arracher la victime aux griffes du plantigrade.
"Quatre pêcheurs ont sauté sur le bateau, et avec des gaffes armées de crochets, ont attaqué l'ours", a déclaré Bruce Miller, un témoin, à la chaîne publique CBC. "On lui a aussi
tapé dessus à coups de marteau et finalement un autre homme lui a tranché la gorge avec un couteau. L'animal n'a lâché prise qu'une fois mort", a-t-il ajouté.
Le pêcheur a été transporté à l'hôpital par hélicoptère après l'attaque qui a eu lieu plus tôt dans la semaine.
Les ours sont nombreux dans la région. Mais les attaques sont peu fréquentes. Le mois dernier, deux ours noirs avaient dû être tués par les autorités dans la banlieue de Vancouver, la métropole de l'ouest canadien, après s'être aventurés dans une zone résidentielle.
Source: Belga/7sur7 du 11/09/08